Le rideau est tombé, dans la soirée de jeudi à vendredi, sur la 41ème édition du Festival international de Timgad (Batna) avec une clôture en apothéose de cette traditionnelle manifestation. Devant une assistance nombreuse qui s'est donné rendez-vous, cinq soirées durant au théâtre de plein air de Timgad, le chanteur Aïssa Brahimi, accueilli par un déluge d'ovations a chanté et enchanté, proposant aux familles présentes, aux jeunes et moins jeunes un bouquet de chansons puisées du patrimoine chaoui. Patrimoine chaoui à l'honneur La troupe folklorique Refaâ de N'gaous a pris le relais et au son du bendir et de la gasba, le chanteur de la troupe, Malik Chaoui a enflammé la scène entonnant des tubes de la chanson chaouie moderne. Les troupes Thaziri de Merouana et Mezoud Sidi Merzoug de Batna enchaînent et font voyager le public dans le monde des sonorités chaouies présentant un cocktail d'anciennes et de nouvelles chansons, ovationnées par les présents. Cette soirée de clôture a été ouverte par le spectacle chorégraphique, «Hamassat Ajiyal» produit par le commissariat du festival et mis en scène par Madjed Kouitane, où une demi-heure durant, des danseurs ont présenté des tableaux chorégraphiques relatant des époques de l'histoire de l'Algérie, depuis la guerre de libération, l'indépendance, puis la décennie noire et l'actuelle époque, subjuguant par la justesse de leur interprétation et l'harmonie de leurs gestes, servie par une musique captivante d'autant que le message était de préserver l'Algérie et la protéger des éventuels dangers. « Une édition fructueuse » Au cours d'une conférence de presse précédant la soirée de clôture, le commissaire du festival, Youcef Boukhentache, a estimé que l'édition 2019 du Festival international de Timagd était meilleure que celle de 2018, arguant que le casting de cette édition était fructueux, en témoigne, a-t-il soutenu, «la présence du public à chaque soirée». Il a ajouté que le commissariat du festival œuvre à créer un partenariat avec le théâtre national pour programmer dans les prochaines éditions du festival, des spectacles chorégraphiques et théâtraux, soulignant que le théâtre faisait partie du programme du Festival international de Timgad dans ses premières éditions. Soulignant que le budget de cette édition, a été «réduit de 40% par rapport à l'édition précédente», le commissaire du festival a salué les efforts déployés par la wilaya de Batna et les partenaires de cette édition, l'Onda et l'Onci, notamment. En dépit des «couacs» enregistrés notamment ceux relatifs au retard dans le début des soirées, la sonorisation défectueuse par moment, l'édition 2019 du Festival international de Timgad, dont le coup d'envoi a été donné le 28 juillet dernier par la ministre de la Culture Meriem Merdaci, a réussi à créer une atmosphère de gaieté et de joie et a drainé, chaque soirée un public nombreux.