Des sources bien informées ont indiqué que le département ministériel de Amar Tou vient de suspendre le secrétaire général du CHUC ainsi qu´un médecin. En effet, le ministre de la Santé a été informé, lors de sa dernière visite effectuée au CHU, du décès d´un patient admis au niveau du service des cancéreux et qui n´était plus à sa place aux heures de visite. La famille du défunt s´est affolée et s´est interrogée avant de se voir signifier que le malade avait rendu l´âme et que son corps a été transféré à la morgue. Cependant, après vérification, il s´avérera que cette regrettable issue n´a pas été révélée. L´énigme est toute simple finalement, le décès du patient n´a pas été enregistré sur le registre administratif. Une procédure devant être actualisée par le responsable de garde, sur le registre des entrées, car ce dernier était absent de son poste au moment du décès ainsi que le médecin de garde. Qui aurait donc pris la responsabilité de transférer le corps à la morgue? Même s'il a été établi que le patient est mort des suites de sa maladie, il n´empêche qu´une faute professionnelle a été commise. Les tenants et aboutissants de cette affaire qui a suscité des doutes seront certainement dévoilés par la commission d´enquête devant laquelle seront traduits les deux cadres comme le prévoit la réglementation. Il y a lieu de signaler, que le service des cancéreux n´est pas à son premier scandale. On se rappelle en effet, du triste sort d´une dizaine de cancéreux qui ont été privés de leur séance de chimiothérapie, pour faute de transport. La conscience professionnelle sous d´autres cieux ne pouvait permettre ce genre de manquement surtout qu´il s´agit de malades atteints de cancer, une maladie qui ne pardonne pas.