S'exprimant, samedi dernier, devant la famille universitaire, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Abdelbaki Benziane a annoncé «l'élaboration d'un protocole adapté dans un cadre participatif» qui s'inscrit dans la stratégie nationale pour la reprise des études du 2ème semestre, suivant le calendrier fixé antérieurement au 23 août prochain. Le ministre a appelé à davantage de mobilisation en vue d'une meilleure préparation de la prochaine rentrée universitaire (2020-2021) dans de meilleures conditions quels que soient les défis et les enjeux. Il a rassuré que le secteur «veillait à la prise de toutes les mesures préventives pour préserver la sécurité de tous». Cela étant, le ministre a mis l'accent sur l'impératif de promouvoir la recherche-développement dans une optique de «recherche à la demande», et ce afin de booster le système universitaire en Algérie. Dans une allocution prononcée lors d'une visite d'inspection dans la wilaya de Boumerdès, le ministre a indiqué que son secteur oeuvrait, conformément au plan de travail approuvé par le gouvernement, qui consiste à promouvoir la recherche-développement, en se basant sur plusieurs axes, dont la signature de contrats entre les universités, les écoles et les centres de recherche, la consolidation de la culture entrepreneuriale en milieu universitaire et l'encouragement des étudiants, chercheurs et diplômés, à créer leurs propres start-up. Le plan de formation du secteur mise également sur l'ouverture de l'université sur l'environnement international via l'intensification des bourses vers les universités étrangères pour bénéficier des expériences dans les domaines de la science, la pédagogie, l'administration et la gestion. Elle s'ouvrira aussi sur l'activation des programmes d'échanges inter-universitaires ou encore la redynamisation de la coopération et du partenariat. La modernisation de l'université et l'ascension de son rendement débute par la mise en place d'un plan de nouveaux métiers, puis la préparation pour la période post-hydrocarbures a souligné Benziane. Communiquant sur sur les points essentiels de ce plan de travail, il soulignera la nécessité «d'asseoir l'économie numérique de connaissance et les métiers liés aux grands changements technologiques, économiques et géopolitiques, reconsidérer les parcours de formation des ingénieurs et valoriser la formation continue». Ce plan est axé, également sur le soutien des universités, des grandes écoles et des centres de recherche qui aspire à répondre aux défis imposés par la conjoncture actuelle et s'adapter aux données régionales et internationales dans le souci de constituer de véritables apports au développement global, a poursuivi le ministre. Lors de la prochaine étape, l'attention sera portée sur les grands ateliers ouverts portant sur la création de pôles d'excellence, la redynamisation de la relation entre l'université, la société et le numérique, l'amélioration de la gouvernance et le partenariat, la conclusion de convention et de contrats de partenariat basé sur l'efficacité et la révision du plan de formation dans tous les domaines, les filières et les spécialités, en sus de la maîtrise de la communication. Au cours de cette visite, le ministre s'est rendu à des ateliers et laboratoires de recherche chargés de la contribution à la prévention contre la pandémie de Covid-19, outre l'inauguration de nombre de structures scientifiques en inspectant le musée de géologie relevant de l'université d'hydrocarbures et de chimie. Le ministre a présidé également la cérémonie de signature d'une convention de coopération dans le domaine de la formation et de la recherche scientifique entre l'université, Sonatrach, la direction de l'agriculture de la wilaya et le Centre de recherche en technologies industrielles.
