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«Je crois au changement dans le secteur cinématographique»
Oulha Souha Saâdia, comédienne, à L'Expression
Publié dans L'Expression le 13 - 07 - 2020

L'Expression: Vous avez récemment tourné dans un film historique dont vous êtes l'héroïne, intitulé «Saliha». Pourriez- vous nous en parler?
Oulha Souha Saâdia: «Saliha» serait le premier film sur une héroïne algérienne, réalisé par Mohamed Sahraoui. Un film qui portera sur une martyre, Zoubida Ould Kablia dite Saliha, née en 1934, étudiante à l'université d'Alger dans les années 1954-55. Elle milita au sein de l'Association des étudiants musulmans. Choisie pour ses capacités et sa détermination, elle participera à des réseaux clandestins de transport de bombes. À la suite de la grève des étudiants, en 1956, à laquelle appela le FLN, elle décida de rentrer à Mascara pour regagner le maquis au début du mois de janvier 1957 et décède l'arme a la main en septembre 1958. Dans le film, on racontera seulement une partie de sa vie dans le maquis qui était assez forte d'émotion et de courage, en tant que médecin, mais en tant que militaire qui avait son mot à dire, une femme pleine d'humanisme et de conscience. Dans ce film qui s'est déroulé dans sa ville natale, j'ai eu l'honneur de travailler avec de grands acteurs de cinéma comme Fadila Hachmaoui, Mohamed Frimehdi, Menade M'barek, Mebrouk Faroudji et d'autres valeureux acteurs.
Une première d'ailleurs, car il y a très peu de films algériens de fiction sur des figures féminines durant la révolution...
Depuis l'indépendance, il est vrai qu'on a réalisé quelques films tels « Lala Fatma N'soumer - el hanachiya» sur des héroïnes algériennes, mais jamais sur des martyres contemporaines, jusqu'à ce que le film «Saliha» devienne le premier et j'espère pas le dernier, car l'Algérie est riche de par ses femmes et ses hommes.
Comment avez-vous préparé justement ce rôle pour bien l'incarner d'autant que c'est une histoire vraie?
Une fois que j'ai réussi mon casting et on m'a confirmé le rôle, je me suis directement mise au travail, car j'étais consciente que ça allait être une lourde responsabilité. Pour m'en imprégner, il fallait se documenter et s'informer plus sur la glorieuse martyre, alors qu'il n'y a pas assez d'informations, donc je suis rentrée en contact avec sa famille. Là, son frère, M. Dahou Ould Kablia, m'a énormément aidée. Il m'a aussi initiée à des techniques militaires de maquisards, sachant que la chahida était aspirant de grade, aussi, je devais apprendre à parler le dialecte mascarien de l'époque et m'y intégrer. Il y a eu aussi une préparation physique pour une éventuelle ressemblance à l'héroïne.
Vous êtes chargée de production, comédienne, mais aussi chanteuse. Dans quel poste vous vous sentez le mieux, bien que cela semble être un peu complémentaire chez vous? Qui est donc Souha?
De vous à moi chère Hind, Souha est chargée de production, mais aussi l'actrice qui chante de temps à autre, un artiste est souvent riche de talents et est toujours à la découverte de lui-même. Donc chaque poste fait sortir une partie de ma personnalité.
Ce n'est pas la première fois que vous jouez dans un film. Est-ce exact. Est-ce un métier qui vous fascine?
Avant le film historique «Saliha», j'ai aussi eu l'honneur de jouer dans un autre film historique, à savoir «Ben M'hidi», realisé par Bachir Derrais dont je souhaite une apparition imminente, et aussi dans le film «La Prison» réalisé par Mouzahen Yahia. Donc les films historiques me fascinent effectivement, et incarner le rôle de la personne héroïne, tu remontes le temps et tu vis des émotions exceptionnelles. Enfin, j'espère avoir le privilège d'incarner d'autres.
Le 7e art vient de bénéficier d'un secrétaire d'état à l'Industrie cinématographique, si tant bien qu'il existe véritablement une industrie cinématographique en Algérie, que pensez-vous de cette nouveauté?
Effectivement, le 7 eme art vient de bénéficier d'un secrétaire d'Etat à l'Industrie cinématographie, à qui je souhaite d'ailleurs, beaucoup de courage, car des changements dans le secteur, s'avèrent nécessaires et d'une importance capitale, voire, une plate-forme, des instituts de formation etc... En tout cas, j'y crois. Il lui faut juste du temps pour élaborer son plan et puis à chacun de nous de donner le meilleur de lui-même et surtout pour une vraie industrie et production cinématographiques. L'Algérie pourrait être égale ou meilleure en se comparant à nos voisins.
Enfin quel regard portez-vous sur la situation du 7eme art en Algérie et que préconisez-vous pour améliorer ce secteur?
Quelles sont vos propositions quant à la relance du secteur cinématographique qui semble moribond malgré quelques soubresauts qui se traduisent souvent par des prix outre-mer...
Comme je viens de le souligner dans ma précédente réponse, notre secteur a besoin d'une réelle plate-forme et instaurer des lois qui permettront l'accrue du respect et de la persévérance. on doit ériger beaucoup d'instituts de formation pour atteindre une meilleure qualité technique et artistique, revaloriser les salles de cinéma et permettre au grand public de retrouver sa passion de jadis. Sachant bien que beaucoup de films algériens voyagent dans les festivals internationaux, il est temps que tout cela ce passe ici aussi et de faire en sorte que le cinéma devienne une vraie culture.


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