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La force française Barkhane de nouveau frappée au Mali
50 soldats ont été tués depuis 2013
Publié dans L'Expression le 04 - 01 - 2021

La force antijihadiste française Barkhane a été de nouveau mortellement frappée au Mali, deux soldats, dont une femme, ayant succombé samedi à une attaque à l'engin explosif artisanal, après la mort de trois militaires, lundi, dans des circonstances similaires. Le président Emmanuel Macron a «appris avec une grande tristesse» la mort dans la région de Ménaka (nord-est) du sergent Yvonne Huynh et du brigadier Loïc Risser, tous deux issus du
2e régiment de hussards de Haguenau, près de Strasbourg (est), a annoncé la présidence française dans un communiqué. Yvonne Huynh, âgée de 33 ans et mère d'un jeune garçon, est la première femme de l'armée française tuée au Sahel depuis l'intervention Serval en 2013. Loïc Risser avait 24 ans. Un troisième soldat a été blessé mais ses jours ne sont pas en danger. Ces deux décès portent à 50 le nombre de soldats français tués au Sahel depuis 2013 dans les opérations antijihadistes Serval puis Barkhane, a précisé l'état-major des armées. Samedi, un véhicule blindé léger (VBL) a été «l'objet d'une attaque à l'engin explosif improvisé» lors d'une mission de reconnaissance et de renseignement, ont précisé la présidence française et l'état-major des armées. Emmanuel Macron salue la mémoire des deux soldats, «morts pour la France dans l'accomplissement de leur devoir». «Il partage la douleur de leurs familles, de leurs proches et de leurs frères d'armes et les assure de la gratitude et de la solidarité de la Nation.»
Le chef de l'Etat a aussi réaffirmé «la détermination de la France dans son combat contre le terrorisme», cinq jours après une autre attaque mortelle contre la force Barkhane dans le centre du Mali. Trois soldats du 1er régiment de chasseurs de Thierville-sur-Meuse (est) ont été victimes d'une bombe artisanale dans une attaque revendiquée par le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM), affilié à Al-Qaïda. «La motivation, la pugnacité et l'abnégation des militaires français demeurent intactes face aux groupes terroristes, filières de Daesh (acronyme arabe du groupe Etat islamique) et d'Al-Qaïda, qui sèment terreur et chaos au Mali et au Sahel», a déclaré samedi la ministre des Armées Florence Parly dans un communiqué. Le sergent Huynh, née à Trappes (Yvelines) près de Paris, effectuait sa deuxième mission au Mali. Le brigadier Risser, né à Saint-Louis (Haut-Rhin, est), en était à son troisième engagement au Mali. Le 2e régiment de hussards est spécialisé dans l'infiltration par véhicules, l'observation à longue distance et le renseignement humain. Ces attaques mortelles surviennent alors que la France envisage une réduction des effectifs de la force Barkhane et se dit ouverte à des négociations avec des groupes sahéliens, à l'exception des directions d'Al-Qaïda et du groupe Etat islamique.
La force Barkhane, qui s'étend sur cinq pays du Sahel, a été étoffée de 600 soldats, ce qui a porté son effectif total à 5.100 en 2020. Elle a revendiqué la «neutralisation» de dizaines de jihadistes ces dernières semaines, au côté de la force du G5 Sahel. Face à la persistance des violences jihadistes, doublées de conflits intercommunautaires, les autorités de transition au Mali n'excluent pas d'engager des négociations avec des groupes armés, tout comme auparavant le président Ibrahim Boubacar Keïta, renversé par un putsch en août. Le GSIM, principale alliance jihadiste du Sahel, a appelé dans un communiqué revendiquant l'attaque de lundi au retrait de la force Barkhane du Sahel. Dans ce communiqué, authentifié par le centre américain de surveillance des sites jihadistes SITE, il a aussi évoqué les caricatures du prophète Mohammed (SAAWS) et la défense prise par le président Macron de leur publication au nom de la liberté d'expression, ainsi que la politique du gouvernement français vis-à-vis des musulmans de France. La France exclut toute discussion avec l'état-major du GSIM qui «répond à la hiérarchie centrale d'Al-Qaïda», relevait le 21 décembre une source à la présidence française. Elle se montre en revanche plus ouverte, s'agissant d'éléments du GSIM qui «ont un agenda beaucoup plus national, souvent opportuniste, parfois régional», ajoutait cette source.


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