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L'Algérie qui bouge
À la deuxième rentrée sociale sous la férule de Tebboune, toutes les institutions du pays ont connu des changements
Publié dans L'Expression le 07 - 09 - 2021

En cette deuxième rentrée sociale depuis son élection, le président de la République se rapproche du second anniversaire de son élection à la tête de la République. En ce laps de temps assez court et malgré des circonstances exceptionnelles, Tebboune a réussi un parcours tout à fait exemplaire. En arrivant au palais d'El Mouradia, il a trouvé une institution présidentielle à genoux, vidée de sa sève et discréditée auprès de l'opinion publique. Abdelmadjid Tebboune, qui s'est déjà exprimé sur cette période très sensible de la vie de la nation, s'était engagé à redresser l'Etat algérien. Malgré une pression exercée par les tenants de la période de transition, et une surprenante pandémie mondiale qui a mis la planète en berne, le chef de l'Etat est demeuré fidèle à ses engagements. Il y a eu les mesures sociales immédiates, prises au bénéfice des smicards et des salaires inférieurs de moins de 30 000 DA. Les premiers ont vu leur rémunération progresser à 20 000 DA et les seconds ont constaté sur leur fiche de paye, la disparition de l'impôt sur le revenu global.
Les engagements étaient également d'ordre institutionnel et politique. Tebboune a commencé le nettoyage par le sommet. Une nouvelle Constitution en date du 1er novembre 2020. Elle fut d'abord largement débattue et enrichie par les partenaires politiques et sociaux. La première «fenêtre de tire» permise par la pandémie de Covid-19 a été exploitée et le 12 juin 2021, les élections législatives étaient organisées. L'Algérie s'était ainsi dotée d'une Assemblée populaire nationale, sur la base d'un Code électoral rénové et préalablement discuté. Un rendez-vous qui a permis le renouvellement de la classe politique. La participation n'était pas au rendez-vous, mais le scrutin était bel et bien honnête. Les urnes n'ont pas été bourrées. Dans moins de 3 mois, le 27 novembre prochain, le président donne rendez-vous aux Algériens pour les élections locales. Une occasion d'insuffler du sang neuf au sein des collectivités locales.
En même temps que ce travail de réhabilitation des institutions élues de la République se réalisait, le président Tebboune a totalement «rafraîchi» l'administration centrale et locale. Des mouvements ont été effectués dans la totalité des administrations. De la police aux daïras, en passant par les douanes, les wilayas et la magistrature, aucun corps n'a échappé à la logique du renouvellement des élites. Des dizaines de jeunes cadres ont été promus. Mais ces promotions étaient accompagnées d'une obligation de résultat ou tout au moins de l'exemplarité dans l'accomplissement de la fonction. Les dérives étaient systématiquement sanctionnées. Sans délais. L'opinion nationale retiendra, à n'en pas douter, les walis, les directeurs centraux et autres nombreux fonctionnaires, jusqu'au ministre des Transports qui ont été limogés pour avoir tenu des propos insultants à l'endroit de citoyens, d'avoir laissé pourrir une situation dommageable à l'économie nationale ou fait montre de trop de légèreté dans la conduite des institutions dont ils avaient la charge. Les Algériens ont compris qu'il n'y a, désormais, plus de situation acquise. Tebboune a tracé des lignes rouges. Quiconque les franchit s'expose à une sanction exemplaire. Le secrétaire général et le directeur général des sports au ministère de la Jeunesse et des Sports en savent quelque chose, au même titre d'ailleurs, que des dizaines d'autres cadres supérieurs qui savent que la dignité de l'Algérien est la ligne rouge par excellence. Par cette rigueur, le chef de l'Etat lance un signal clair. Cela le rapproche du peuple. Ce dernier constate à chaque dépassement la réaction rapide et sans nuance de la part de la présidence de la République. Ce genre de posture crée des liens solides entre le président et la société. Mais il n'y a pas que cela pour donner de la perspective au pays. Il y a aussi l'Armée nationale populaire qui sort renforcée de l'épreuve du Mouvement populaire du 22 février 2019. Une armée, au même titre que les autres institutions de la République, a connu sa mue salutaire. «J'ai décoré un général âgé d'à peine 43ans», avait affirmé le chef de l'Etat à l'occasion d'un entretien avec la presse nationale. Un signe qui ne trompe pas du passage de témoin entre les combattants de la libération de l'ALN et les jeunes officiers compétents et excellemment formés de l'ANP. Tebboune accompagne cette mutation qui donne à l'ADN républicain de l'armée algérienne, toute sa dimension historique. L'action du président de la République en 20 mois à El Mouradia, c'est cet immense souffle de la diplomatie algérienne à l'échelle afro-méditerranéenne. Les dossiers libyen, malien et celui du Sahara occidental ont été dépoussiérés. Le Maroc remis à sa juste dimension. Le succès éclatant de la conférence ministérielle des pays voisins de la Libye témoigne du poids de l'Algérie dans la région. «Rien ne se fera sans l'Algérie», avait dit le chef de l'Etat. il a manifestement raison.
Toutes ces réalisations ont permis à l'Etat de se redresser, à la société de retrouver la confiance, aux cadres de la nation de prendre leur mission au sérieux, à l'armée de confirmer son ancrage républicain. Il reste à compter de cette rentrée sociale d'oeuvrer pour un redécollage effectif de l'économie nationale. C'est le principal chantier qui attend le président de la République. Il lui reste un peu plus de 3 ans pour faire faire au pays le saut vers l'émergence. Le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, aura cette difficile et historique mission.


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