Prévues pour le mois d'octobre 2021, les élections des membres du bâtonnat d'Alger, commencent par le roulement de tambour, annonçant une lutte impitoyable, mais tout de même, loyale, pour la course finale de la prise de pouvoir du barreau le plus puissant du pays! Avec au moins 14 000 membres, Alger reste aux avant-postes de la lutte pour l'indépendance de la justice, avec comme précieux alliés, les confrères des autres bâtonnats, intéressés, eux aussi par l'aventure. Et cette dernière entreprise, demeure, aux yeux des observateurs, vitale pour l'avancée de la démocratie de notre belle Algérie, jalousée, enviée, épiée dans ses moindres mouvements, mais cependant, respectée et louée pour son désir d'indépendance vis-à-vis des autres! Avec près de 40 000 conseils savamment éparpillés à travers le pays, Tamourth s'est attirée toutes les convoitises, tant par son développement, que par ses richesses physiques et morales! Alger a de tout temps donné ses meilleurs enfants au droit de la défense, en vue de veiller à la stricte rigueur que recherche, quotidiennement, la justice! Les Me Med Hassan Baghdadi, Me Chérif Lakhlef Med, Me Kamel Mesbah, Me Adnan Sassi, Me Nora Ould El Hocine, Me Abdelaziz Djedââ, ont débuté l'échauffement et la campagne s'annonce très, très disputée, malgré la douleur du décès récent de la farouche partisane de l'indépendance de la justice, Me Fatima Chelouche-Belgacem. Aux anciens avocats candidats, issus d'autres régions du pays, vont se mêler les jeunes aux dents longues, nés dans la capitale! Ils sont fermement décidés à prendre en main les destinées d'un immense et important barreau! Abderrachid Tabi, le ministre de la Justice, garde des Sceaux, attendra le verdict des urnes avant de s'engager dans une voie où les voix qui s'élèveront, pour montrer, demain, le chemin à suivre, dans la participation de l'édification de l'indépendance de la justice! Car, il reste clair que l'enjeu des «robes noires», à venir ne peut être lié qu'à une réelle indépendance de la justice, et pas seulement, limitée à des expressions vides de sens, et des mots creux.