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Le syndrome de la cinquième
Etonnement des parents et pédagogues après la suppression de l'examen de passage au collège
Publié dans L'Expression le 20 - 11 - 2021


Pas d'examen de 5e pour les écoliers. C'est la «bombe» qu'a lancée, jeudi dernier, le ministre de l'Education nationale. Alors que cet examen était programmé pour le 2 juin prochain, Abdelhakim Belabed annonce purement et simplement son annulation. «L'examen de fin de cycle primaire est officiellement annulé pour l'année scolaire en cours», a-t-il lâché, lors d'une Conférence nationale consacrée à l'évaluation de la mise en oeuvre des dispositions liées à la rentrée scolaire en présence des directeurs de l'éducation et de cadres centraux du ministère. Le premier responsable du secteur justifie cette décision par une «étude approfondie et exhaustive de l'efficacité de cet examen sur les plans pédagogique, d'enseignement et d'évaluation». Une «sentence» qui fait déjà grincer des dents. Cela même si le ministre assure que «cette annulation était une préoccupation d'éducation et d'enseignement pour tous les spécialistes, dans le domaine de l'éducation et les parents d'élèves». En vérité, ces derniers, et les enseignants sont divisés sur la question. Certains pensent que c'est mieux avec moins de stress pour les écoliers, alors que d'autres voient cela comme un frein au cycle naturel d'apprentissage des enfants. Ils justifient leur position du fait que cet examen, qui marque la fin d'un cycle scolaire, a pour but de mettre les bambins dans l'ambiance d'un examen et non de les stresser. Une petite journée durant laquelle ces petits seront soumis à une réalité à laquelle ils devront faire face durant tout leur parcours scolaire. Pour eux, cette évaluation est donc un levier pour mieux apprendre. L'étude effectuée par le département de Belabed affirme le contraire sinon elle n'aurait pas été adoptée. Elle doit sûrement tenir la route. Cependant, avant de prendre une telle décision, n'aurait-il pas été plus judicieux de la présenter, avant, à l'opinion publique? Les parents et les éducateurs ont le droit de savoir, de débattre du sujet, car il s'agit là d'une question qui concerne l'avenir de millions d'enfants. De plus, le «timing» de cette annulation laisse planer des interrogations. Pourquoi avoir attendu presque la fin du premier trimestre pour l'annoncer?Les dates des examens ont été arrêtées avant la rentrée. On aurait pu prendre cette décision à ce moment-là ou la reporter pour l'année d'après. Cet examen avait, déjà, été «suspendu» en 2020 à cause de la pandémie de Covid-19 et l'arrêt prématuré de l'année scolaire. Mais aujourd'hui cette excuse ne tient plus la route. Si une réflexion a été ouverte sur la question au niveau de la tutelle, elle aurait dû être annoncée au moment opportun. Ne dit-on pas que gouverner, c'est prévoir. Il faut avouer que ces dernières années, on sent comme un certain «flottement» dans les questions qui concernent l'Education nationale, pilier de toute nation, à l'image du maintien du système de double vacation et des horaires des cours qui ont tenu en haleine tout le pays durant plusieurs semaines. La tutelle a annoncé une chose avant son contraire. Un jour, c'était le retour des séance d'une heure, le lendemain il était question de 45 minutes. Elle a fini par maintenir ce que beaucoup de pédagogues qualifient d'«éducation au rabais». Où va l'école? Le système de 3 jours par semaine leur donne l'amère impression d'être en vacances perpétuelles. Il est difficile de les remettre dans le bain des études avec 4 jours de «congé» par semaine. Les parents souffrent le martyre pour maintenir la concentration de leurs petits. Les parents s'interrogent légitimment sur l'enseignement que l'on donne à leurs enfants. Le système éducatif doit, certes, évoluer, mais ces changements doivent être réfléchis. Il n'est plus admissible que l'école soit un laboratoire d'essai. Les expériences de ces dernières années ont montré leurs limites. On a eu droit à des réformes qui ont vite été suivies de contre -réformes. Chaque ministre qui arrive impose ses idées lesquelles sont remises en cause par ses successeurs. Enfants et éducateurs se retrouvent perdus au milieu de ce champ d'expérimentation. L'approche de Belabed est peut-être bonne, mais que l'on nous garantisse qu'elle survivra, après lui...

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