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Le troubadour des temps modernes
DJAMEL ALLAM À L'AUDITORIUM DE LA RADIO
Publié dans L'Expression le 24 - 06 - 2006

Toujours jovial, toujours de bonne humeur, cet artiste est un éternel poète qui garde en lui les premières «fibres» de l'enfance.
De son serviteur dévoué, l'art exige dextérité dans l'exécution, adresse dans la création et habileté dans la réalisation. Ainsi, dans la chanson, il ne s'agit pas de chanter bien mais, encore, faudrait-il chanter juste. Le secret de la beauté d'une oeuvre d'art ne réside nullement dans le choix méticuleux du thème, mais dans la façon de l'aborder. Il faut ajouter l'utile à l'agréable. En ceci, Djamel Allam vole la vedette à bien bon nombre d'artistes. Trente ans après les «trois premiers coups» donnés sur la porte de l'art, Djamel Allam continue encore à subjuguer son public. Il le fait et refait. La séduction se poursuit inlassablement. Il ne rate jamais ses sorties.
Sur scène, il se démène comme un fou. Toujours jovial, toujours de bonne humeur, cet artiste est un éternel poète qui garde en lui les premières «fibres» de l'enfance. Toutes ces qualités, Djamel les a démontrées lors de son passage, dans la soirée du mercredi dernier, à l'émission Tibougharin G'id Live de la Chaîne II de la Radio nationale. Le chanteur s'est produit avec joie, mais plus grande était la joie des spectateurs qui se sont déplacés massivement. La soirée a débuté à 21h tapantes. Il fait un peu chaud à l'intérieur de l'auditorium en cette soirée du début de l'été. Les spectateurs prennent place. Les animateurs de la radio Chaîne II, aussi organisateurs de la soirée, circulent dans les travées de l'auditorium. En attendant, les hommes passent les derniers coups de fil sur leurs portables, les femmes, quant à elles, parlent.
Toutes, en passant devant vous, dégagent une odeur de parfum exquise. Elles étaient rayonnantes. Mais à présent, c'est sur la scène que cela se passe. Lorsque la présentatrice de l'émission invite Djamel Allam à monter sur scène, il n'hésite pas. Il court, comme pour exhiber ses forces. Il semble dire «regardez-moi, je garde toujours la forme en dépit de mes trente années de carrièr». Trente années de carrière c'est long, non? C'est long certes, mais avec cet artiste on a l'impression que c'est court. Il donne toujours le meilleur de lui-même. «Alors que devient Djamel?» lui demande l'animatrice. Et à lui de répondre sur une pointe d'ironie: «Je ne sais pas!!». Cette réponse il ne l'a pas lancé dans l'air comme on lance un objet, mais il l'a suivie du regard, puisqu'il ajoute: «Franchement, on ne sait plus qu'est-ce qu'on devient lorsque la tutelle nous lâche. Quand il s'agit d'inviter les chanteurs et chanteuses orientaux, on ne lésine pas sur les moyens, on dépense même des milliards alors que quand c'est un Algérien qui veut se produire quelque part dans l'Algérois ou ailleurs, on le traite sans aucun égard». Il lâche cette phrase d'une seule traite, quoi qu'il en soit, il garde toujours son sourire. Car chez nous, les hommes ne pleurent pas. On ne nous a pas appris à pleurnicher sur notre sort.
Et puis...nul n'est prophète dans son pays. Qu'à cela ne tienne, la soirée c'est pour la faire la fête. Et Djamel Allam s'est lancé, non dans la chanson, comme on s'attendait, mais dans les anecdotes. Néanmoins, quand le moment de chanter est arrivé, il n'a pas hésité pour présenter l'un de ses titres phares, Ouretsrou (ne pleure pas). Comme il l'a expliqué, cette chanson est l'une de ses toutes premières qu'il a faites en kabyle.
En effet, avant, cet artiste ne chantait qu'en français jusqu'au jour où Kateb Yacine le lui a reproché. C'était alors le déclic. Les chansons se suivent comme un chapelet qu'on égraine. Mais à un moment donné, il a cédé le micro à Hadja Chérifa. Celle-ci, accompagnée de Boualem Rabia, ont gratifié le public de leurs achewiq, comme Ebqa Aâla Khir Ayakvou (Au revoir Akbou). Le reste de la soirée est en effet semblable à ce qu'on a raconté en haut, en ce sens qu'on passait d'une chanson de Djamel Allam à un achewiq de Chérifa en passant par quelques commentaires faits par le journaliste et essayiste Rachid Mokhtari et l'anthropologue Slimane Hachi.


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