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Le soufre souffle en Egypte
ADAPTATION À L'ECRAN DE L'IMMEUBLE YAKOUBIAN
Publié dans L'Expression le 21 - 08 - 2006

Le film comme le livre qui fait un tabac en France a le mérite de dévoiler les travers de la société arabe...
Voilà un film égyptien qui sort des sentiers battus et qui fait parler de lui. Un film qui zoom sur les travers de la société arabe, d'où l'intérêt de s'y mirer. Un effet de miroir qui, ceci dit, selon les critiques constatés ici et là et notamment lors de sa projection, récemment au Festival international de Carthage, relève plutôt du prisme déformant et de la caricature. D'après le roman de Alaâ Assouani, L'Immeuble Yakoubian écrit par Wahid Hamed et réalisé par Marouan Hamed n'a pourtant pas reçu ainsi tout l'engouement escompté, et ce, malgré les deux mois de promotion dans une chaîne satellitaire spécialisée, note dans le quotidien tunisien, La Presse. Classé premier, par ailleurs, au box office du Caire, le film ne semble pas décoller comme il faut. De quoi s'agit-il? Nous avons, d'abord, selon le quotidien La Presse, l'acteur Adel Imam dans la peau de ce nostalgique bourgeois et coureur de jupons, Zaki Bacha, sa soeur , alias Issad Younès qui ne cesse de le chercher à cause de cet appartement familial qu'il veut accaparer à tout prix. Ahmed Bédir lui, est un escroc qui lorgne l'appartement de Zaki Bacha, Nour Chérif interpréte El Hadj Azzam, un ancien cireur de chaussures, enrichi grâce à l'argent de la drogue et devenu ministre, il y a aussi Hend Sabri, une jeune vendeuse qui se laisse peloter par son patron pour arrondir ses fins de mois. Elle est fiancée à Taha, alias Ahmed Rachid, étudiant terne et sans avenir qui finit par devenir intégriste. Nous avons, également, Hatem Rachid , rédacteur en chef d'un journal francophone , homosexuel de surcroît à qui arrivera malheur. Et enfin, nous avons la belle et distinguée Yusra dans la peau de Christine , chanteuse de piano bar et confidente de Zaki Bacha. Que des personnages et des personnalités diverses et variées pour faire un monde! Tous ou presque vivent dans un immeuble que d'aucuns, au sein des spectateurs, n'a pu déceler. Le film part dans tous les sens, jusqu'au-boutisme de la tentative de moralisation, puisque l'homo est puni mais pas de réflexions objectives contre l'intégrisme, note encore ce journal. En effet, le meurtre du méchant homo, est ici, «salué» par le public. Mais comme dans la vie, rien n'est simple et on se cogne à des situations tellement dramatiques qui font perde la tête et le sens de l'orientation. L'étudiant Taha qui était un opposant au régime en devenant un intégriste, se venge sur son tortionnaire, après avoir été torturé puis violé dans la prison par des agents de la sûreté de l'Etat. Légitime ou pas? Ceci justifierait-il cela, On se le demande. La vie est, certes une jungle, mais de là à se faire justice soi -même, il n'y a qu'un pas que d'aucuns parviennent à franchir. Sans se permettre à juger, ce film, l'Immeuble Yakoubian qui met en lumière des situations bien grotesques mais réalistes a eu au moins ce mérite de lever le voile sur une société malade de ses errements, en montrant l'autre face de l'homme, celle-la hideuse mais qu'on se doit de la montrer. Ce film donne à voir les moeurs de la société arabe d'aujourd'hui avec sa violence, sa brutalité humaine, son agressivité, son mal-être, sa corruption. Et de pousser les gens à s'interroger sur eux-mêmes. Et si ce film vous prend à la gorge et bien tant mieux. Il aura au moins incité les gens à réfléchir en éveillant leur conscience.

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