Comme chaque jour depuis le début des bombardements barbares de l'armée sioniste, la population civile de Ghaza déplorait hier plus de cinquante nouveaux martyrs et des centaines de blessés, suite à des raids contre deux tours résidentielles. Le nombre des victimes, selon le ministère de la Santé palestinien, dépasse 19 650 alors que celui des blessés atteint les 52 600, en majorité des enfants et des femmes qui doivent faire face au siège et au blocus conjugués d'une entité sioniste qui ne cache plus son objectif de parachever un génocide, malgré la condamnation de toute la communauté internationale. Soutenue de manière inconditionnelle par l'administration Biden qui exclut tout cessez-le-feu et réclame, avec le gouvernement Netanyahu, la libération des militaires et de leurs officiers aux mains du Hamas, moyennant une nouvelle trêve d'une semaine dont on a déjà vu quelle est la portée véritable, l'entité sioniste poursuit deux objectifs contradictoires: récupérer les prisonniers et achever le nettoyage ethnique mené avec l'aval de Washington et du président Biden, au premier chef. C'est pourquoi les raids sauvages et meurtriers sont ininterrompus et frappent sans distinction les habitations, les lieux de culte musulmans et chrétiens, les écoles et surtout les hôpitaux, l'armée sioniste justifiant ses exactions par de prétendus dépôts d'armes et la présence de combattants dans les établissements hospitaliers détruits systématiquement par ses soldats. Tous ses crimes de guerre et tous ses crimes contre l'humanité ont provoqué et suscitent de plus en plus une ferme condamnation de la communauté internationale et l'allié américain redoute que les conséquences ne finissent par peser sur son propre sort. En effet, les manifestations se multiplient, y compris aux Etats-Unis où la barbarie sioniste est devenue insupportable et engendre jusque dans la communauté juive une certaine crainte quant à ses futures répercussions à travers le monde. Mettant l'administration Biden au garde à vous, le sionisme n'hésite plus à plonger Ghaza dans l'horreur la plus totale et son aviation a encore bombardé le siège de l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés (UNRWA) dans la région d'Al-Sinaa, tandis que son artillerie multiplie le nombre des martyrs dans les camps de réfugiés à Jabalia et Khan Younès, notamment. Sans eau, sans électricité, sans carburant et, pire, sans nourriture d'aucune sorte, les quelque 2 millions de Palestiniens sont condamnés à une mort lente, sous le regard des capitales occidentales tributaires de leur allégeance inconditionnelle au sionisme, dans un territoire ravagé et où les services de téléphonie fixe, Internet et cellulaire ont fait l'objet d'une «interruption complète», hier. L'Observatoire Euro-Méditerranéen pour les Droits de l'Homme (Euro-Med Monitor) a alerté sur la tragédie de 71% des Palestiniens qui «souffrent d'une faim extrême» alors que l'entité sioniste utilise, ouvertement, «la famine comme arme de guerre» contre les enfants et les femmes de l'enclave. Pendant ce temps, la CPI «prépare l'enquête»...