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«Kebir a le droit de créer un parti»
BOUDJERRA SOLTANI À LA CHAÎNE2
Publié dans L'Expression le 23 - 09 - 2006

Le président du MSP pose le préalable du respect des lois et de la Constitution.
Le Mouvement de la société pour la paix (MSP) ne s'oppose plus à la création d'un parti sur les décombres de l'ex-FIS. «Kebir peut créer un parti politique, pourvu qu'il respecte les lois de la République et sa Constitution», a déclaré jeudi son président, au forum de la radio Chaîne2. Boudjerra Soltani rappelle qu'il s'est déplacé à l'étranger pour rencontrer les exilés du FIS dissous. Ils lui ont fait part des contraintes administratives qui les empêchaient de retourner au pays, comme le formulaire-engagement contraignant qu'ils devaient signer aux consulats. Il a dû rencontrer certains ambassadeurs et leur expliquer que ces contraintes administratives étaient inadmissibles. Dès lors, les choses ont beaucoup évolué, soulève-t-il.
«Le slogan la mithak la doustour est révolu, indique-t-il, ils sont pour le respect des normes». Sollicité de se prononcer sur l'avis émis par Ouyahia concernant la création de ce genre de parti, il a indiqué qu'il ne s'agit pas de calendrier. Il considère que le retour aux années 90 n'est plus possible et que «la convalescence» de l'Etat touche à son terme.
Comme dans un sursaut de récupération, Soltani dit en substance: «Quand Rabah Kébir s'est exprimé, quelqu'un m'a dit qu'il est en train de développer nos thèses, j'étais très content de la réflexion parce que Kebir a beaucoup évolué. J'aurais souhaité que le peuple entier s'ouvre à nos idées». Mais est-ce qu'il est disposé à rencontrer Kébir? «Oui, mon bureau est ouvert à tous les citoyens, s'il le souhaite, il est le bienvenu», répond-il.
Soltani considère que le «terrorisme idéologique» n'existe plus. «Il y a des bandits, des criminels qui dressent des faux barrages pour dépouiller les gens de leurs biens. L'Etat doit les combattre en tant que tels». Quant à la réconciliation nationale, «c'est comme la solde; lorsque la solde est terminée le client peut encore acheter, certes à des prix plus chers, mais il peut le faire. On ne peut dire à ceux qui veulent revenir à la société de ne pas le faire». Il souligne la nuance entre l'Ordonnance et la Charte, en rappelant les clauses de la Concorde civile. Selon le premier responsable du MSP, la Charte reste valable, d'autant que le président a toute la latitude de prendre les décisions qu'il juge utiles au moment opportun.
Sur un tout autre registre, Soltani indique: «Il n'est pas possible d'enlever la barbe et le voile pour des photos d'identité parce que des ministres en portent et leurs femmes portent le voile», avant d'enchaîner sur un ton caustique: «Il vaut mieux interdire à celui qui porte la barbe de la raser pour être reconnaissable sur la photo».
Voilà une réponse claire émanant d'un ministre d'Etat à un autre ministre de souveraineté, en l'occurrence le ministre de l'Intérieur. Mieux, Soltani souhaite un remaniement ministériel. Il trouve que certains ministres sont fatigués. On ne sait s'il parle des ministres du MSP ou d'un autre parti. «Le train doit s'arrêter pour faire descendre certains et en laisser monter d'autres», dit-il.
Les élections ont été également abordées. Le patron du MSP n'a pas de préférence pour un régime électoral précis. Il n'a pas encore élaboré son idée. Il veut seulement les garanties d'un bon scrutin.
Il s'est longuement exprimé sur la corruption. Il dit clairement que sa préférence va pour la loi du talion. Lorsqu'une personne est kidnappée et que sa famille consent à payer la rançon, comment voulez-vous que d'autres ne seraient pas tentés de le faire. Il faut être sévère. «A quoi sert-il de mettre le criminel dans une prison ´´2 étoiles´´ pour lui permettre d'obtenir le Bac et de profiter ensuite de l'élargissement? Le taux de réussite au baccalauréat est très élevé en prison», relève-t-il. La corruption est un fléau national. Il cite des cas surréalistes avant de conclure: «Aucun responsable n'a de biens en son nom». Rien à voir avec la déclaration sur le patrimoine.


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