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Le pétrole se reprend
Après un début de semaine cauchemardesque
Publié dans L'Expression le 10 - 01 - 2024


Les cours de l'or noir ne semblent pas disposés à changer de rythme: Ils évoluent en dents de scie en ce début d'année comme ce fût souvent, le cas, l'an dernier. Le scénario s'est répété ces deux derniers jours. La séance de lundi, premier jour de la semaine, a été particulièrement cauchemardesque. Le baril de Brent pour livraison en mars a clôturé en baisse de 3,34%, à 76,12 dollars. Son équivalent américain, le West Texas Intermediate (WTI) avec échéance en février, a reculé pour sa part de 4,11%, à 70,77 dollars. Quelle est la raison de ce brutal plongeon? Les cours du pétrole ont fléchi, entraînés par l'offensive de l'Arabie saoudite, qui a abaissé brutalement ses tarifs pour se repositionner face à la concurrence, sur un marché sans certitude, nous dit-on. La compagnie nationale saoudienne Aramco prévoirait de réduire ses prix de deux dollars par baril en février pour ses clients asiatiques. Vrai ou faux? Difficile d'y croire sachant qu'une telle décision porterait un coup fatal à la cohésion de l'Opep+ (l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés dont la Russie) alors que l'Arabie saoudite y joue un rôle prépondérant en ce qui concerne la stabilité des prix en prenant en charge une bonne partie des coupes décidées par l'Opep+ pour faire rebondir les cours. Bref. Qu'en pensent les experts? C'est un signe que «L'Arabie saoudite voit la demande ralentir», estime Susannah Streeter, d'Hargreaves Lansdown. «Cela ressemble à un coup de semonce, probablement à destination des autres producteurs, que ce soit la Russie, les Etats-Unis, mais aussi ceux qui ont refusé des coupes de production (lors de la dernière réunion de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole) ou qui ne tiennent pas leurs engagements de réductions», renchérit Robert Yawger, de Mizuho. Il faut savoir que jusqu'ici, le Royaume avait fait preuve d'une discipline sans faille, contractant sa production d'environ deux millions de barils par jour depuis l'automne 2022 pour soutenir les cours, quand d'autres rechignaient. Les prix du pétrole ont en effet, trouvé un soutien dans les coupes volontaires de production de certains membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole et leurs alliés de l'Opep+, entrées en vigueur en janvier. L'Arabie saoudite avait quant à elle annoncé l'extension de sa mesure de réduction d'un million de barils par jour (bpj) jusqu'à la fin du premier trimestre 2024. «Les Saoudiens en ont assez de faire tout le travail», affirmait Robert Yawger. «Je ne crois pas à une guerre des prix, mais l'hypothèse est plus plausible aujourd'hui qu'elle ne l'était vendredi», a fait valoir l'analyste de Mizuho. Ces développements interviennent sur fond de détérioration de la conjoncture économique mondiale. La demande a crû en décembre à son plus faible rythme depuis neuf mois, indiquaient les analystes de JPMorgan. Un constat qui allait être battu en brèche le lendemain. Les prix du pétrole ont, effectivement, rebondi sur fond de craintes autour de l'approvisionnement mondial de brut avec la fermeture d'un champ libyen et les tensions en mer Rouge, après la chute importante de la veille. Le baril de Brent de la mer du Nord, référence du pétrole algérien, pour livraison en mars, progressait de 1,43 dollar à 12H30 pour afficher 77,55 dollars. Son équivalent américain, le West Texas Intermediate (WTI) avec échéance en février, prenait pour sa part 1,38 dollar, à 72,15 dollars. Les craintes de restriction de l'offre avec les «tensions latentes en mer Rouge et l'état de force majeure déclaré dans le champ pétrolier Libyen de Sharara» ont repris le dessus, poussant les prix vers le haut, soulignait Tamas Varga, analyste chez PVM Energy. La production de cet important gisement pétrolier dans le sud-ouest de la Lybie a cessé à cause d'un mouvement de protestation qui a bloqué l'activité sur le site, privant le marché de 315.000 barils par jour. Entre spéculations, rumeurs et réalité du terrain, le baril flotte.

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