Le premier responsable du secteur de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifiques s'est fixé un nouvel objectif au titre de l'année universitaire en cours: l'université va «switcher» vers le mode 4 ème génération. «Elle se prépare au cours de l'année 2024, à passer à l'université moderne de quatrième génération», a souligné le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Kamel Baddari intervenait depuis la wilaya de Saïda, en marge de son inspection du Centre de données informatiques. Ce centre dispose de 14 appareils de grande capacité, de 17 serveurs et de deux convertisseurs. Ces équipements contribuent à renforcer la communication numérique au sein de l'université. Il s'agit d'une structure qui sera mise en place dans les établissements universitaires. «L'université est, aujourd'hui, devenue une plate-forme d'éducation créative, intégrée et ouverte grâce aux résultats qu'elle a obtenus», a-t-il précisé. Cela avant d'ajouter que «le secteur de l'enseignement supérieur travaille à numériser les structures universitaires, dans le but d'améliorer la qualité de l'enseignement et d'élever le niveau de performance». «C'est ce qui lui permettra d'accueillir les étudiants des wilayas d'El Bayadh et de Naâma», a-t-il affirmé. La sortie sur le terrain n'a pas été laissée au hasard. «L'université de Saïda se transformera en un pôle universitaire par excellence», selon les propos du ministre. Joignant l'acte à la parole, il a effectué sa deuxième halte à la commune d'Aïn Hajdar, où il a inspecté le projet de réalisation de la Faculté des sciences sociales et humaines. Ce campus a été doté de 2 000 places pédagogiques et il sera achevé en septembre prochain. Le ministre a également inauguré une bibliothèque centrale à l'université de Saïda, dotée de divers ouvrages et références dans toutes les spécialisations universitaires. Il s'agit d'un centre numérique qui permet de recevoir et de numériser tous les documents universitaires pour faciliter le processus de conservation et de récupération rapide. Par ailleurs, il est important de souligner que l'année universitaire 2023 fut celle de l'intelligence artificielle. Un exercice qui s'est soldé par des résultats probants et prometteurs en terme d'innovation et de promesse d'emplois, et cela à travers l'émergence de nombreuses star-tup couvées dans les différents campus. Cela a été réalisé grâce à la concrétisation de l'arrêté ministériel n°1275 du 27 septembre 2022 portant sur le slogan un diplôme -une start-up, visant à aider et à accompagner les diplômés des établissements d'enseignement supérieur ayant transformé leurs projets innovants en start-up. En parallèle des opérations de numérisation, des opérations pédagogiques et des oeuvres universitaires achevées, de nombreuses maisons de l'IA, des incubateurs et tout dernièrement des Centres de développement d'entrepreneuriats (CDE) ont vu le jour dans nos campus. Des espaces où la culture de l'entrepreneuriat est en pleine effervescence, et où les brillantes idées de projets innovants de notre jeune matière grise est modelée, maturée et surtout concrétisée grace à l'engagement de mains expertes. Les porteurs de projets bénéficient de diveres formations indispensables à leur survie. Ils sont formés, à titre d'exemple, dans le marketing, et nombreux sont ceux qui savent, de nos jours, manipuler divers outils et le langage de programmation et / ou de conception des sites, grâce à des cycles de formation lancés en leur faveur. C'est ce que nous avons pu constater de visu, en marge de la toute dernière session organisée à l'université d'Alger 1, dédiée à l'apprentissage des bases du JavaScript, un langage de programmation qui a la cote, à l'échelle internationale.