Le nombre de start-up labellisées frôle la barre des 2 000 projets innovants. C'est ce qu'a déclaré le ministre de l'Economie de la connaissance, des Start-up et des Microentreprises, Yacine El Mahdi Oualid. « Près de 2 000 start-up ont obtenu le label de la meilleure start-up », a-t-il déclaré, lors de son allocution prononcée à l'occasion de l'ouverture des travaux du Forum économique à l'Ecole supérieure de commerce (ESC) de Koléa. Il y a lieu de noter que le nombre de start-up labélisées s'était établi à 1800, il y a tout juste un mois. Ainsi, le langage des chiffres effectue un saut qualitatif de l'ordre de presque 200 nouvelles solutions innovantes, dont le concept est prêt et finalisé. Un chiffre qui n'est pas négligeable. Cela du fait que lorsqu'on parle d'une start-up labélisée, il s'agit d'un projet présentant un aspect innovant, bien étudié, et développer et surtout bâti sur un modèle de financement et mécanique bien huilée. Seuls les projets les plus viables économiquement sont ceux qui sont aptes à obtenir le fameux label. L'élaboration d'un Business Plan, (un business d'affaires), avec un taux de croissance grandissant est indispensable. Les heureux startupeurs labellisés ont de quoi se réjouir. Une exonération de l'impôt forfaitaire unique leur est consentie et un taux de 5% de droits de douane est appliqué sur les équipements entrant dans la réalisation de leur projet. Mieux encore, le label est « un passeport » permettant d'accéder aux facilitations accordées par l'Etat. Si le projet répond à certains critères, le chef de projet peut ouvrir droit à un financement via Algerian Start-up Fund, (ASF) qui est une société publique de capital risque. Elle prend en charge le financement des entreprises disposant du label Start-up. Ce fonds est né de la collaboration du ministère des Start-up, des six banques publiques. Le ministre a, durant son allocution déclaré : «Nous recevons chaque semaine, des centaines de projets». Derrière cette déclaration, se pointe un élément auquel s'intéressent les autorités publiques. Ce ne sont pas toutes les demandes qui sont accepté et ce ne sont pas toutes les idées qui aboutissent. C'est pour cela que d'autres mesures ont été mises en place, à l'instar de l'instauration de l'arrêté ministériel n°1275 du 27 septembre 2022, portant sur le slogan : Un diplôme /une start-up », qui vise à aider et accompagner les diplômés des établissements d'enseignement supérieur ayant transformé leurs projets innovants en start-up. La nouvelle approche du diplôme universitaire met à disposition un ensemble de mesures dédiées à encourager les étudiants en vue de leur permettre de créer leurs propres start-up, à l'instar de la mise en place des Centres de développement de l'entrepreneuriat (CDE) au sein des universités, des incubateurs et des maisons de l'intelligence artificielle. Non loin de cette optique, le ministre a déclaré que « le nombre de start-up ayant obtenu le label était encourageant », ajoutant que « cela prouve que le système mis en place par les pouvoirs publics encourage les étudiants à accéder au monde de l'entrepreneuriat avec un esprit d'innovation et de création ». Le nombre de start-up labellisées est «le fruit et un des jalons de l'action conjointe avec le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, dans le cadre de la stratégie du gouvernement visant à ouvrir la voie et encourager l'émergence d'entrepreneurs hautement qualifiés et, partant, la réalisation de l'objectif escompté, à savoir l'orientation des capitaux vers les start-up qui ont un avenir prometteur pour l'économie nationale », a ajouté le ministre.