Elément révélateur de l'ampleur des financements accordés aux investisseurs dans le cadre de la relance économique, les actions de la Caisse de garantie des crédits d'investissements-PME (CGCI-PME) se sont avérées déterminantes pour la réorganisation des processus d'investissement et de création d'entreprises. C'est dans ce contexte que Samir Medjkane, directeur de cet organisme, a tenu à préciser qu'«en 2023, la CGCI-PME a garanti 430 opérations de crédits. En termes d'activité de l'exercice, la Caisse a enregistré une augmentation de 30% en valeur, soit 28 milliards de dinars de crédits mobilisés». Un soutien qui renseigne sur l'importance de l'accès au crédit bancaire en tant qu'étape cruciale dans l'acte d'investir et dans la réalisation des programmes développement qui se base essentiellement sur l'édification d'un tissu conséquent de PMI-PME. À ce titre, l'action de CGI se présente comme une facilitation majeure pour l'investissement, du fait qu'elle intervient pour éradiquer un obstacle de taille, celui de la garantie. Exigée comme pièce maîtresse dans les dossiers de demande de crédit, elle passe, sous l'action de la CGI, de la position de condition incontournable à celle de la prise en charge et objet d'accompagnement. C'est précisément à ce niveau qu'apparaît la distinction entre un fonctionnement purement administratif des banques et leurs positions en tant qu'accompagnateur à part entière. Il faut dire que ce passage renseigne sur les grands changements qui ont été engendrés par les actions de réformes et les nouvelles dispositions juridiques et structurelles, et de la nécessité d'adapter les canaux de financements de l'investissement aux valeurs des avancées et des résultats inscrits. Autrement dit, ces derniers se transforment en arguments solides pour soutenir et expliquer la portée de l'action de la CGI, notamment devant des indicateurs indiscutables de progression et développement. De ce fait, l'accompagnement réservé aux développements des PMI-PME devient, en soi, un investissement stratégique, visant à consolider les axes névralgiques de la nouvelle politique économique. Il y a lieu de souligner, à ce titre, que les premiers effets de cette stratégie ont abouti à des réalisations inédites qui reflètent la libération de l'investissement des affres des lenteurs administratives et de la bureaucratie, et contribue à rapprocher l'investisseur des institutions de l'Etat. Auxquels s'ajoutent l'importance des volumes d'investissement et des projets en besoin de financements, révélés par cette prise en charge. À ce titre, tous les éléments sont réunis pour établir des feuilles de route fiables et susceptibles de concrétiser les objectifs de la transition économique. Ce qui pourrait dénoter le niveau de cohésion entre les différentes directions économiques retenues par les pouvoirs publics pour acter et confirmer l'émergence de la nouvelle dynamique. Ces actions de la CGI nécessitent une valorisation visant à sceller leur ancrage dans le développement et la croissance de l'économie nationale, à travers le renfoncement des opérations de digitalisation des services et des produits d'accompagnement pour optimiser leur impact sur les investissements.