Les services de la sûreté de wilaya d'Alger ont procédé au démantèlement d'un réseau criminel transfrontalier spécialisé dans le trafic de drogue et de psychotropes et à la saisie d'une certaine quantité de ces poisons et des sommes d'argent importantes en monnaie nationale et en devise a indiqué, jeudi, un communiqué des mêmes services. «Les faits remontent à la dernière semaine, où la brigade mobile de la police judiciaire (Bmpj) de Bab Ezzouar, banlieue est d'Alger, qui relève de la circonscription administrative de Dar El Beïda, a mis fin aux activités d'un réseau criminel transfrontalier composé de trois individus, spécialisé dans le trafic de drogue et de psychotropes», a-t-on précisé de même source. «Agissant sur informations faisant état d'une activité suspecte d'un délinquant au niveau d'un quartier de Bab Ezzouar, les éléments de la brigade ont arrêté le mis en cause principal et ses deux acolytes», a ajouté la même source. L'opération menée sous la supervision du procureur de la République territorialement compétent, s'est soldée par «la saisie de 600g de kif traité et 230 comprimés de psychotropes, en sus de sommes d'argent issues du trafic de drogue, dont une somme en monnaie nationale dépassant les cinq milliards de centimes et d'autres sommes en devise, d'une certaine importance. Lors de cette opération, il a été également procédé à la récupération de trois véhicules touristiques et d'un motocycle utilisés dans (leurs agissements) de trafic de drogue.» Les mis en cause ont été présentés devant le parquet territorialement compétent, conclut le communiqué des services de sûreté de la wilaya d'Alger. Le président de la fondation nationale pour la promotion de la santé (Forem), Mustapha Khiati, avait alerté récemment, sur les ondes de la chaîne 3 de la radio publique algérienne contre la gravité de la situation liée à la propagation des drogues et des psychotropes dans le pays. Selon lui, le récent amendement de la loi de 2004 concernant la lutte contre le trafic de drogue «a apporté une réparation de l'insuffisance de la législation algérienne qui souffrait de l'absence de mesures coercitives contre les dealers.