Nos émigrés se préparent pour la présidentielle du 7 septembre prochain. Au coeur de cette effervescence, le président sortant, Abdelmadjid Tebboune, apparaît comme la figure rassemblant une large adhésion. Des soutiens fervents émergent des cinq continents, avec une présence particulièrement marquée en France, où réside une grande partie de la communauté algérienne. Les représentants des partis politiques, des associations civiles et religieuses, ainsi que de simples citoyens, ont uni leurs forces pour soutenir la candidature de Tebboune. À Marseille, souvent surnommée la «59e wilaya», en raison de sa forte population algérienne, une réunion déterminante s'est tenue, en fin de semaine dernière. Lors de cette rencontre, les représentants des partis de la coalition présidentielle, y compris le parti TAJ, ainsi que des associations culturelles, religieuses et sportives ont discuté de la feuille de route pour la campagne électorale. Ils ont souligné l'importance de maximiser la participation et de garantir le succès de cette échéance. Les débats ont tenu compte des circonstances politiques et sociales actuelles, y compris les défis posés par la période estivale pour les expatriés. Mustapha Zeroual, représentant du RND et président de l'Amicale des Algériens du sud de la France, a insisté sur l'importance de la diaspora dans cette élection. «Nous devons travailler ensemble, comme un seul homme, pour assurer un second mandat à Abdelmadjid Tebboune», a-t-il déclaré. De son côté, Youcef Bouaboune, journaliste et représentant du parti Sawt El-Chaab, a souligné le rôle crucial des médias pour le succès de la campagne. «C'est une phase de construction et de consolidation», a-t-il affirmé, en insistant sur l'importance de l'engagement médiatique. Bachir Ouazen, ancien député et représentant du RND, a rappelé l'importance de cette élection pour achever le projet du Président. Quant à Fatima Bazzaz, représentante du FLN à Marseille, elle a affirmé que les femmes algériennes seraient fortement mobilisées, une opinion partagée par Alia, représentante du parti El-Moustakbal. Une autre rencontre aura lieu la semaine prochaine où il est prévu d'ouvrir le bureau de campagne du candidat indépendant, Abdelmadjid Tebboune, dans le sud de la France. Les initiatives en faveur du président Tebboune ne se limitent pas à l'Hexagone. Au Benelux, le Centre algérien de développement du commerce international et de l'investissement (Aciti) soutient également sa candidature, mettant en avant son bilan positif sur les plans socio-économique, politique et diplomatique. L'Aciti compte animer activement sa campagne électorale à Bruxelles, capitale de l'Union européenne. Le président Tebboune a su conquérir le coeur de la diaspora grâce à des actions concrètes et symboliques. Lors de son premier mandat, il a pris des mesures pour mettre fin à la marginalisation des Algériens de l'étranger, honorant ainsi son 51e engagement électoral. «La marginalisation de la diaspora est terminée!» avait-il promis. Ces paroles ont été suivies d'actes: des réductions sur les prix des billets d'avion pour les expatriés, des offres spéciales pour les périodes de vacances et l'organisation de camps de vacances pour les enfants de la diaspora. Ces initiatives visent à renforcer les liens entre les expatriés et leur pays d'origine. Elles s'inscrivent dans une politique plus large définie par le président Tebboune, qui voit en la diaspora une force motrice pour le développement national. Les membres de la diaspora bénéficient désormais de facilités accrues pour entreprendre des projets en Algérie, avec un accès simplifié au financement, au foncier et à la création d'entreprises. Cette dynamique a suscité un véritable engouement parmi les Algériens à double nationalité. Nombreux sont ceux qui tentent l'aventure entrepreneuriale dans leur pays d'origine, partageant leur expérience sur les réseaux sociaux. Cette tendance, parfois qualifiée d'immigration inversée, témoigne de l'intérêt croissant pour investir dans le développement de l'Algérie.