La direction du Front de Llibération nationale a sifflé la fin de la récréation. Elle vient d'actionner sa commission de discipline nationale pour «assainir» les rangs du parti. Les conflits internes ressurgissent ai sein du vieux parti et par conséquent les radiations et exclusions sont de retour. Pourtant depuis son intronisation à l'issue du 11e congrès du parti, Abdelkrim Benmbarek se voulait «réunificateur», en promettant de rassembler «la grande famille FLN» et de tout faire pour maintenir l'ex-parti unique comme première force politique nationale. L'option de rassemblement que prônait l'ancien député et l'ancien responsable de la mouhafadha de Bouzaréah à Alger devait être entamée par la réhabilitation et la réintégration de tous les cadres et militants injustement radiés des rangs du parti par l'ancien secrétaire général. Ainsi, apprend-on, des dossiers d'un certain nombre de cadres dont des parlementaires, à l'image du député de Djelfa, lesquels auraient exprimé des positions et fait des déclarations hostiles à l'actuelle direction nationale. Ces dernier sont restés «fidèles» à la direction précédente sous la houlette de Baâadji. Parmi les cadres mis en cause figurent des présidents de commissions permanentes du Parlement et d'anciens mouhafedhs. Il est à noter que l'actuel secrétaire général qui adopte une posture différente avait promis d'abandonner les poursuites judiciaires lancées contre des militants dont des parlementaires, qui avaient engagé un mouvement de redressement contre Abou el Fadl Baaâdji. En outre, le président de ladite commission de discipline a donné des instructions aux présidentsss des comités transitoires de toutes les mouhafadhate en vue de mettre sur pied dans chaque wilaya, au plus tard aujourd'hui, une commission de discipline. Cette commission locale composée de cinq membres, sera présidée par un membre du comité central nommé par le secrétaire général du parti. Par ailleurs, le poste de membre du Conseil de la nation ne semble pas intéresser le nouveau patron du FLN. Elu à l' APW d' Alger depuis novembre 2021, Benmbarek a démissionné de son poste. Ce renoncement signifie que le SG du FLN ne compte pas se porter candidat pour briguer un poste de sénateur à l'occasion de la prochaine élection pour le renouvellement de la moitié des membres élus du Conseil de la nation, prévue en décembre. À titre de rappel, la candidature de Benmbarek pour occuper le poste de membre de la chambre haute du Parlement lors du renouvellement partiel dee février 2022 a été rejetée par le parti, dirigé à cette époque par Abou Elfadhl Baaâdji. Les élus du parti à l' APW d'Alger ont préféré voter pour leur pair qui s'est présenté sous la bannière d'un autre micro-parti, en foulant aux pieds la consigne de vote de la direction du parti qui avait opter pour le candidat du Font des forces socialistes. Rappelons que l'approbation des membres des commissions permanentes, dont la commission de discipline a été faite lors de la deuxième session ordinaire du comité central. La liste des membres du bureau politique, au nombre de 13, plébiscités par le comité central, et dont la plupart sont des nouveaux visages qui ne faisaient pas partie de l'ancienne composante, a été également approuvée en cette occasion. Il a été aussi procédé à l'adoption à l'unanimité du règlement intérieur du parti. Enfin, Beùbarek a été plébiscité à la tête du FLN lors du 11e congrès du parti qui s'est tenu les 11, 12 et 13 novembre dernier.