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Akfadou se souvient
Publié dans L'Expression le 31 - 10 - 2024

Il y a 70 ans, jour pour jour, la lutte armée fut déclenchée pour se propager partout dans le pays, épousée avec bravoure par des hommes et des femmes, lassés d'une injustice subie au quotidien. A cette époque, vivaient des milliers d'âmes réparties entre plusieurs villages plus ou moins grands sur un massif montagneux culminant entre 800 et 1 700 mètres d'altitude. C'est l'Akfadou. Les habitants de cette municipalité avaient joué un grand rôle pendant la révolution. Ils se sont remémoré cette période, il y a quelques jours en se recueillant sur les tombes qui rappellent cette ère durant laquelle la région fut déclarée par les autorités coloniales, zone interdite. Elle fut le siège du quartier général (Q.G.) de la Wilaya III historique sous le commandement du colonel Amirouche. Vivant des seules ressources de la terre, les habitants de cette localité n'avaient pas hésité un instant à épouser l'appel du 1er Novembre pour s'engager résolument dans la lutte armée. De la guerre, on se rappelle encore. On se souvient de ces descentes punitives de l'armée coloniale, des bombardements intensifs des villages, des déportations et des opérations héroïques des moudjahidine, soutenus par des femmes. À Akfadou, tout le monde avait pris part à la guerre d'une manière ou d'une autre. La mobilisation était telle que l'armée coloniale avait vite fait de décréter cette zone « interdite». Da Saïd avait 19 ans lorsqu'il s'engagea dans la lutte armée. Pour avoir sa place, il fallait d'abord se rendre auteur d'un acte héroïque contre les soldats français. « C'est comme ça qu'on gagnait la confiance des responsables », disait-il. « La Déclaration du 1er Novembre avait encouragé plus d'un à en finir d'abord avec cette situation de misère, mais aussi accéder à une vie digne», poursuit-il non sans exposer les conséquences de cet engagement.
« Le rôle prépondérant de notre région, qui abritera vite le Q.G. de la Wilaya III historique situé au village de Mezoura, poussera l'armée française à occuper les lieux, transformant le village Taourirt en véritable place forte », racontent les survivants de cette guerre atroce. Situé sur une crête qui domine toute la région et faisant face au village Mezoura, les forces coloniales s'y étaient installées afin de lutter contre les actions des moudjahidine et pour mieux contrôler la zone de l'Akfadou aux mains de leur cher charismatique, le colonel Amirouche. C'était de là que l'armée française surveillait tous les mouvements. On se souvient de ce vaste déplacement de populations des villages d'Ikdjane vers Zioui pour mieux contrôler l'activité des habitants et priver les moudjahidine d'un soutien considérable. Na Fadhma, du village Aït Mahiou, n'a pas oublié. Jeune fille, elle avait été embarquée manu militari par les soldats français pour se retrouver dans un autre village où elle avait été accueillie par les habitants, en dépit du peu de moyens dont ils disposaient « Nous n'avions presque rien emporté avec nous. Juste le strict minimum et c'était grâce à la solidarité des villageois de Zioui que nous avions pu surmonter la situation », souligne-t-elle.

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