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Poutine élargit le recours possible à l'arme nucléaire
Prenant en compte le risque d'attaques de missiles contre la Russie
Publié dans L'Expression le 20 - 11 - 2024

À peine le feu vert américain accordé à l'Ukraine pour attaquer la Russie avec des missiles à longue portée, la riposte de Moscou n'a pas tardé. Hier, le président, Vladimir Poutine, a signé, au millième jour de l'opération spéciale, un décret élargissant le champ d'un recours à l'arme nucléaire. «Parmi les conditions justifiant l'utilisation des armes nucléaires figure le lancement de missiles balistiques contre la Russie», est-il écrit dans ce décret. Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a expliqué que cette réponse «était nécessaire» pour «adapter nos fondements à la situation actuelle». En clair, l'anticipation d'une attaque maintes fois discutée par les Occidentaux alliés de Kiev contre la sécurité de la Russie est prise extrêmement au sérieux par Moscou, même si les analyses tendent à en souligner la dimension purement théorique et le stratagème du bluff. Pour le président russe, la «menace» est réelle, et c'est pourquoi, dès septembre dernier, il avait averti que la Russie pourrait recourir à l'arme nucléaire en cas de «lancement massif» d'attaques aériennes contre son pays. Il avait de ce fait prévenu que le moindre assaut mené par un pays non nucléaire, l'Ukraine en l'occurrence, mais soutenu par une puissance disposant de l'arme atomique, les Etats-Unis ou certains Etats européens, sera considéré comme «une agression conjointe» et trouvera une riposte «potentiellement» nucléaire.
Moscou ajoute, en outre, comme autre circonstance aggravante «la mise à disposition de territoire et de ressources pour une agression contre la Russie» telle que mentionnée dans le décret signé, hier, par Vladimir Poutine. En octroyant à Kiev le feu vert pour user des missiles balistiques, le président américain sortant, Joe Biden, dont la décision est vivement «saluée» par les capitales européennes, dont Londres, Berlin et Paris, a provoqué une onde de choc aux Etats-Unis. Depuis le début de l'opération spéciale en février 2022, Moscou a déployé des rames nucléaires durant l'été 2023 au Belarus, son allié le plus proche dans la région. Un exercice commun de vérification synchronisée des lanceurs d'armes nucléaires a été effectué en mai dernier par les deux pays. Prenant acte de la menace, la garde rapprochée du président nouvellement élu, Donald Trump, est montée en première ligne, hier, contre la décision de Joe Biden qu'elle dénonce avec force. Parlant d'«escalade» et de risque d'une «troisième guerre mondiale», les proches collaborateurs du milliardaire républicain soulignent que, même Biden n'a toujours pas confirmé publiquement la décision, elle vient a contrario des promesses de Trump de mettre fin au conflit et que, de plus en plus, il est question de prochaines «négociations» à cet effet. Chose qui n'enchante ni Kiev ni les alliés européens, bien évidemment.
L'entourage de Trump accuse Joe Biden de rechercher une «escalade à des fins politiques», et de vouloir ainsi mettre des bâtons dans les roues de son prochain successeur. «Il s'agit d'une nouvelle étape dans l'escalade, et personne ne sait où cela va nous mener», a tempêté sur la chaîne Fox l'élu de Floride, Mike Waltz, désigné conseiller à la Sécurité nationale par Donald Trump. Plus encore, le fils de Donald Trump Jr a critiqué, sur X, «le complexe militaro-industriel (qui) semble vouloir s'assurer de déclencher la troisième guerre mondiale avant que mon père n'ait la possibilité d'instaurer la paix et de sauver des vies». Quant à Trump himself, il n'a toujours pas réagi, s'en tenant à sa position durant la campagne électorale selon laquelle il amènera «en 24 heures les deux parties à négocier la paix» et cela, malgré la tentative de Joe Biden de lui damer le pion, en multipliant les marqueurs que l'administration républicaine aura bien du mal à balayer.


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