Le Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ) a franchi une étape qualitative dans son parcours aspirant faire de la jeunesse un fer de lance dans la perspective de réaliser l'objectif de rajeunissement des institutions de l'Etat et préparer ladite couche essentielle à assumer des responsabilités politiques de haute facture qui engagent l'avenir de l'Etat algérien. Dans ce sens, le CSJ participe aux travaux de la troisième session du «Forum sino-arabe des jeunes politiciens». Le Forum qui se déroule dans la ville de Zhuhai, est coiffé par le département de relations extérieurs du Comité central du Parti communiste chinois. C'est une première expérience pour les jeunes politiciens dès lors qu'il rnferme le Conseil supérieur de la jeunesse (CSJ). Ça sera une opportunité pour les jeunes de se hisser au niveau des jeunesArabes et Asiatiques qui sont connus par leur expérience dans le domaine de la politique et l'exercice des responsabilités politiques à même de se permettre d'avoir un statut officiel au sein de leurs institutions. Le CJS a été représenté par «Mme Manel Ghaoui, membre de la commission citoyenneté, bénévolat, mouvement associatif et participation des jeunes à la vie publique ainsi que par M. Tazir Sofiane, membre de la commission éducation, formation, enseignement supérieur, recherche scientifique et renforcement des capacités des jeunes», a précisé le communiqué du CSJ. Dans un autre registre, Ghaoui a déclaré que «les relations entre la Chine et les pays arabes ne datent pas d'aujourd'hui, mais remontent à un passé glorieux marqué par une coexistence civilisationnelle exceptionnelle», a-t-elle indiqué lors de son intervention dans une séance portant le thème «Initiative pour une civilisation universelle et échanges humains et culturels entre la Chine et les pays arabes». Le CSJ a apporté quelques éclairages quant à sa démarche visant à impliquer le potentiel des jeunes politiciens et leur vison en termes de culture et de philosophie politique en rappelant que «le renforcement du dialogue entre les peuples, le développement des programmes technologiques communs destinés aux jeunes, ainsi que la mise en oeuvre de l'excellence des valeurs humaines communes entre les civilisations à travers les médias internationaux, soulignant leur rôle pour un monde plus pacifique et tolérant», et d'ajouter «la position de l'Algérie vis-à-vis des questions internationales, réaffirmant son soutien immuable aux causes justes, notamment le droit du peuple palestinien à établir son Etat indépendant avec pour capitale El-Qods ainsi que le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination», lit-on dans le communiqué. Le CSJ a su s'introduire au niveau international en exprimant les valeurs constantes de l'Algérie sur les questions du principe, à savoir la question de la décolonisation et la lutte de libération des pays qui sont toujours sous la domination coloniale à l'image du peuple palestinien et du peuple sahraoui. Le débat sur la situation au Proche-Orient et la place de la Chine, a constitué un élément central durant les travaux de la troisième session du «Forum sino-arabe des jeunes politiciens». Dans ce sens, le représentant algérien a souligné «les efforts de l'Algérie en faveur de la jeunesse depuis l'arrivée du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, à la tête de l'Etat, pour faire connaître le CSJ en tant que modèle algérien pour l'autonomisation des jeunes dans tous les domaines», a indiqué Tazir en réaffirmant la qualité exceptionnelle des relations entre l'Algérie et la Chine, et la position positive de la République populaire de Chine envers la cause palestinienne».