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Plusieurs chancelleries étrangères prennent contact avec le nouveau pouvoir
Syrie
Publié dans L'Expression le 17 - 12 - 2024

Les chancelleries étrangères, au départ prudentes, multiplient les démarches pour établir un contact avec le nouveau pouvoir islamiste en Syrie, une semaine après la chute de Bachar al-Assad. En visite en Syrie, l'envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie, Geir Pedersen, a rencontré Abou Mouhammad al-Jolani, chef du groupe radical islamiste Hayat Tahrir al-Sham (HTS), à la tête de la coalition de groupes rebelles, a annoncé la coalition sur sa chaîne Telegram. « Nous devons veiller à ce que la Syrie reçoive une aide humanitaire immédiate accrue pour la population et pour tous les réfugiés qui souhaitent rentrer», a déclaré plus tôt dans la journée M. Pedersen, dont la visite est la première d'un haut responsable de l'ONU depuis la fuite de M. Assad en Russie. Le 8 décembre, la coalition rebelle est entrée à Damas et a annoncé le renversement du pouvoir, après une offensive fulgurante qui lui a permis de s'emparer d'une grande partie du pays en 11 jours. Lâché par ses alliés iranien et russe, M. Assad s'est réfugié à Moscou. HTS, ex-branche syrienne d'Al-Qaïda, affirme avoir rompu avec le jihadisme mais reste dans la liste des groupes «terroristes» pour plusieurs capitales occidentales, dont Washington. Plusieurs pays et organisations avaient salué la chute d'Assad, disant cependant attendre de voir comment les nouvelles autorités, musulmanes sunnites, allaient traiter les minorités du pays multiethnique et multiconfessionnel. Entre-temps, plusieurs ont annoncé avoir établi un contact avec elles. Après Washington samedi, le Royaume-Uni, par la voix de son chef de la diplomatie David Lammy, a annoncé dimanche avoir établi des «contacts diplomatiques» avec HTS, classé comme une organisation par Londres. De son côté, la France a annoncé l'envoi d'une mission diplomatique aujourd'hui à Damas, la première depuis 12 ans, pour «établir de premiers contacts» avec les nouvelles autorités. Doha a annoncé la réouverture aujourd'hui de son ambassade en Syrie après l'arrivée dimanche d'une délégation qatarie dans le pays où elle a rencontré les nouvelles autorités.
La Turquie, acteur majeur dans le conflit en Syrie et soutien des nouvelles autorités, avait déjà rouvert samedi son ambassade à Damas après plus de 12 ans de fermeture. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a pour sa part annoncé vouloir fournir à titre humanitaire à la Syrie des céréales et d'autres produits agricoles. Après 50 ans de règne sans partage du clan Assad et d'une répression implacable, les nouvelles autorités s'emploient à rassurer la communauté internationale. Le nouveau Premier ministre chargé de la transition, Mohammad al-Bachir, a promis de «garantir les droits de tous», alors que les Syriens tentent de reprendre leur vie normale. Dimanche, une partie des élèves ont repris le chemin de l'école dans la capitale, où les universités ont également rouvert leurs portes. Commerces et entreprises ont aussi rouvert. Et la messe du dimanche a été célébrée à la cathédrale Notre-Dame de la Dormition à Damas, en présence de nombreux fidèles. Mais chaque jour qui passe depuis la chute de M. Assad donne aussi lieu à des découvertes macabres.
Voisine de la Syrie, la Turquie s'est dite «prête» à fournir de l'aide militaire si le nouveau gouvernement syrien le lui demande, selon son ministre de la Défense, Yasar Güler. Il a en outre affirmé que les nouvelles autorités s'étaient engagées à «respecter toutes les institutions gouvernementales, l'ONU et les autres organisations internationales», et promis de signaler toute trace d'arme chimique à l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques. Autre voisin de la Syrie, Israël a approuvé dimanche un projet visant à doubler la population dans la partie du Golan syrien illégalement occupée, mais dit n'avoir aucun intérêt à entrer en conflit avec la Syrie, même après avoir pris le contrôle de la zone tampon surveillée par l'ONU séparant les deux pays sur le plateau du Golan. D'intenses frappes sionistes ont par ailleurs ciblé dans la nuit de dimanche à lundi des sites militaires dans la région côtière de Tartous en Syrie, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme. « Des avions de combat israéliens ont lancé des frappes» sur plusieurs sites, dont des unités de défense aérienne et des «dépôts de missiles sol-sol», selon l'ONG, évoquant les «frappes les plus lourdes depuis 2012» dans cette région côtière qui abrite une base navale russe. Meurtri par près de 14 ans de guerre dévastatrice, la Syrie est minée par une économie en lambeaux et des sanctions internationales. Sans oublier les ingérences étrangères et un bilan humain très lourd: un demi-million de morts et six millions de Syriens en exil.


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