Le Commissaire général de l'Office de secours et de travanies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (Unrwa), Philippe Lazzarini, a confirmé, hier, que l'agence disposait de 4 000 camions chargés d'aide humanitaire, dont la moitié transportant de la nourriture et de la farine, prêts à entrer dans la bande de Ghaza. Lazzarini a estimé qu'une fois que l'aide humanitaire commencera à affluer, les attaques contre les convois humanitaires à Ghaza devraient diminuer après le cessez-le-feu, a rapporté l'agence de presse palestinienne Wafa. Il a souligné que l'Unrwa restait déterminée à poursuivre ses opérations à Ghaza et en Cisjordanie occupée, malgré l'interdiction de ses activités imposée par l'entité sioniste, qui doit entrer en vigueur le 30 janvier 2025. « L'Unrwa est la seule agence capable de fournir des services essentiels de santé et d'éducation à Ghaza», a-t-il martelé. Dans un communiqué, Rik Peeperkorn, le représentant de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) dans les territoires palestiniens occupés, avait révélé que l'organisation prévoyait de déployer un nombre non spécifié d'hôpitaux de campagne pour soutenir le secteur de la santé gravement touché à Ghaza au cours des deux prochains mois. Le Conseil de sécurité a tenu vendredi, à la demande de l'Algérie, des consultations à huis clos sur la situation de l'Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (Unrwa), qui fait face à la menace d'interdiction sioniste imminente à Ghaza et en Cisjordanie occupée. Lors de cette réunion, à laquelle l'Algérie est intervenue en sa capacité nationale, les membres du Conseil ont exprimé leur vive inquiétude quant à l'impact de la menace de l'interdiction sioniste sur la capacité de l'Unrwa à remplir son mandat dans les territoires palestiniens occupés. L'Algérie, qui préside le Conseil de sécurité pour le mois de janvier, avait demandé au Commissaire général de l'Unrwa, Philippe Lazzarini, d'informer les membres du Conseil de la situation qu'endure son organisation face à l'agression sioniste génocidaire dans les territoires palestiniens occupés notamment à Ghaza, depuis octobre 2023, et aux menaces d'interdiction.