En perspective des sénatoriales, des partis sonnent la mobilisation de leur élus. Prévues fin décembre dernier, les sénatoriales sont, en fin de compte, programmées pour le 9 mars prochain. Après l'annonce de la convocation du corps électoral pour le renouvellement par moitié des membres élus du Conseil de la nation, les partis politiques concernés, notamment le FLN, le RND, le groupe Al-Ahrar, accélèrent les préparatifs. En prévision de cette confrontation, le RND a fait état, dans un communiqué, d'une instruction notifiée par son secrétaire général à l'ensemble des coordinateurs de wilayas en vue de mobiliser les élus locaux du parti, y compris ceux l'ayant rejoint en cours de route, en prévision du choix des candidats du parti au niveau de chaque wilaya, soit par le plébiscite en cas d'une candidature unique, sinon par le recours aux élections préliminaires en cas de plusieurs prétendants, lesquels candidats devront défendre les chances du parti lors de ces joutes électorales. Dans ce sillage, le FLN a intensifié ses préparatifs. L'ex-parti unique poursuit la restructuration de ses mouhafadhate amorcée depuis quelque temps et la relance du parti au niveau de la base, à travers la création des cellules. Ces opérations sont menées en perspective des élections pour le renouvellement de la moitié des membres élus du Conseil de la nation ainsi que les prochaines échéances électorales locales. Ce parti, qui gère une grande partie des assemblées locales, tentera de confirmer sa domination au niveau de la chambre haute du Parlement. Toutefois, la tâche sera rude d'autant plus que 34 sur 52 sénateurs dont dispose au total ce parti seront concernés par le renouvellement. De son côté, le front El-Moustakbal a réuni, ce jeudi, son bureau national suite à la convocation du corps électoral par le chef de l'Etat. Les préparatifs des sénatoriales et l'unique point inscrit à l'ordre du jour de cette réunion. D'autres partis comme le FFS, le mouvement El-Bina sont également concernés par ces joutes. Pour sa part, le MSP a réuni, hier, son bureau exécutif. La rencontre a porté sur la situation politique, le renouvellement de la moitié du membres du Sénat et la résolution de l'Union européenne. Sur un autre plan, la présidence du Conseil de la nation, faut-il le rappeler, sera concernée par le prochain renouvellement. Dans ce sens, l'article 134 de la Constitution précise : «Le président du Conseil de la nation est élu après chaque renouvellement partiel de la composition du Conseil, il doit remplir les conditions prévues à l'article 87 de la Constitution.» La Constitution précise que le mandat d'un membre du Conseil est limité à six ans et que nul ne pourra exercer plus de deux mandats consécutifs ou distincts dans le temps. Par ailleurs, l'Autorité nationale indépendante des élections (Anie) informe les membres des APW et des APC souhaitant se porter candidats que le retrait des formulaires de déclaration de candidature qui a débuté ce jeudi au siège de la délégation régionale de l'autorité territorialement compétente, se poursuivra tous les jours de la semaine. La déclaration de candidature doit être jointe, entre autres, d'une attestation de parrainage dûment signée par le premier responsable du parti pour les candidats se présentant sous l'égide d'un parti politique, une déclaration sur l'honneur certifiant que le candidat n'a pas exercé plus de deux mandats parlementaires séparés ou consécutifs. La date limite pour le dépôt des formulaires de déclaration de candidature a été fixée au dimanche 16 février prochain à minuit.