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Le scandale des enfants jetés en prison
Maroc
Publié dans L'Expression le 10 - 03 - 2025


Il faut savoir que l'affaire dite «Escobar du désert», concerne un réseau tentaculaire de trafic de stupéfiants à partir du Maroc. 23 responsables du Makhzen y sont impliqués. L'enquête suit son cours. Ce qui n'est pas sans conséquence. Des témoins sont soit menacés ou carrément éliminés pour empêcher que toute la lumière soit faite. Il ne s'agit pas seulement d'une affaire de trafic de drogue, mais d'une histoire de réseau de corruption géant, dont les tentacules s'étendaient jusqu'aux plus hauts sommets du pouvoir, menaçant de faire vaciller l'Etat tout entier. Les enquêtes sont toujours en cours, mais elles font face à d'énormes obstacles. Le lien avec l'arrestation de ces deux enfants est établi. Des victimes directes. «Dans le cadre des représailles visant les militants à l'affût des affaires de corruption et de crimes dans lesquelles sont impliqués des appareils de l'Etat, le Makhzen a appréhendé l'enfant Achraf Al Badahi (15 ans) sous une accusation fallacieuse pour se venger de son père, l'ancien détenu politique, Adel Al Badahi qui a passé quatre ans en prison pour ses positions contre le régime en place», a révélé l'ancienne détenue politique, Saïda Al-Almi. «Sans aucune once de pudeur, la petite Malak Tahri (13 ans) a été placée en détention afin de se venger d'un de ses proches qui a mis à nu les crimes du Makhzen et dévoilé l'implication de hauts responsables dans des affaires de corruption, de trafic de drogue et d'actes terroristes...», a poursuivi la militante des droits de l'homme. «Leur place est à l'école et non en prison», a souligné Saïda Al-Almi. À ce propos, il faut savoir que plus de 12% des enfants de 5 à 14 ans ne fréquentent pas l'école alors que le taux de privation du logement est de 52,2% pour les enfants en milieu rural, selon une enquête »Le régime a perdu ses repères et emploie les forces de l'ordre et un système judiciaire politisé comme outil de représailles, au moment où les spéculateurs, les voleurs, les corrupteurs, les «Escobar» et les vrais terroristes sont protégés par cette même justice d'un Etat corrompu, stagnant et obsolète», a-t-elle ajouté. Un pays qui veut miser sur l'avenir parie sur sa jeunesse. Le Maroc en a décidé autrement: la jeter en prison. C'est le cas d'Achraf Al Badahi,15 ans, et Malak Tahri,13 ans, qui ont subi, sous de fausses accusations, ce triste sort. En guise de représailles contre leurs familles dans le but de faire taire les milliers de voix qui se sont élevées contre la baisse du pouvoir d'achat, la flambée des prix, la corruption, le trafic de drogue qui a éclaboussé le sommet de l'Etat...Le Maroc vit au rythme de grèves générales et de manifestations impressionnantes depuis de nombreuses semaines. Des centaines de personnes, femmes, hommes, jeunes et vieux battent le pavé à l'appel d'associations pour dénoncer la détérioration des conditions sociales déjà déplorables, la marginalisation et banalisation de la corruption. Alors que les organisations syndicales et professionnelles avaient appelé à une manifestation massive et à grande échelle. Les manifestants dénoncent systématiquement la détérioration du pouvoir d'achat, la corruption et le détournement des fonds publics, scandant des slogans contre l'appauvrissement du peuple marocain et en faveur de la transparence et de la justice. La réaction des forces de sécurité est brutale. Les arrestations se multiplient. Les enfants qui ne sont pas épargnés sont carrément emprisonnés. Ce qui a provoqué des réactions indignées de la part de nombreux défenseurs des droits de l'homme, tout en provoquant une vague de critiques sur les réseaux sociaux. La militante des droits de l'homme et ancienne détenue politique, Saïda Al-Almi a dénoncé «la lâche répression du Makhzen contre des citoyens sans défense qui font pacifiquement face au sadisme et à la violence» de l'Etat.e de l'Unicef (Fonds des Nations unies pour l'enfance). «L'arrestation d'une jeune mineure dans le cadre d'une affaire qui dépasse sa capacité de compréhension est la preuve flagrante de la faillite de lEtat», a martelé l'écrivain et journaliste marocain, Ali Anouzla. No Comment!

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