L'ouverture du capital des banques publiques se poursuit sur un rythme soutenu. Après le succès incontestable du CPA, l'opération de cotation des actions de la BDL a été lancée jeudi, au siège de la Bourse d'Alger par le directeur général du Trésor public, Hadj Mohamed Sebaâ. Ce dernier a estimé que «l'introduction de la BDL à la Bourse d'Alger se veut un évènement important pour le secteur financier, voire une étape supplémentaire dans le processus de relance du marché financier du pays, ajoutant qu'il s'agit également d'une concrétisation du processus tracé par les pouvoirs publics pour le développement du système financier, traduisant la vision du président de la République, Abdelmadjid Tebboune». Il faut dire que l'activité boursière aborde une étape importante avec cette introduction, qui porte sa capitalisation à 733 milliards de dinars. Une évolution inédite du marché financier, qui renseigne sur l'importance des capacités de répondre aux besoins de l'économie nationale. Dans cette configuration, les opérations d'introduction en Bourse, permettent aux entreprises de développer leurs activités avec des assises financières plus solides. Ce qui leur permet d'atteindre leurs objectifs de développement avec assurance. Ce qui définit l'essence même et l'utilité des levées de fonds. Dans ce sillage, Le directeur général par intérim de la banque a estimé que, «l'entrée de la BDL en Bourse se veut un engagement, de sa part, à obtenir de meilleurs résultats, d'où l'impératif d'améliorer la gestion, renforcer le contrôle et la transparence, et développer des produits innovants suivant une vision moderne». De même importance, cette opération majeure de l'activité boursière reflète l'importance des avancées enregistrées ces dernières années en matière de valorisation des actions de réformes et de leurs impacts sur le renforcement des ressources financières. Ce qui constitue une force de frappe qui pèsera de tout son poids sur la concrétisation des programmes de développement. À ce titre, la Bourse devient un vecteur incontournable de la croissance économique, et une source de renouvellement des capacités de développement. D'où l'importance de maintenir ce rythme de capitalisation à travers la réalisation d'un volume plus important d'opérations d'introduction. Une voie sur laquelle la Cosob avait pris les devants, à travers la mise en place de nouvelles dispositions visant à faciliter l'introduction des petites et moyennes entreprises et des start-up. C'est dans ce contexte que le guichet unique du marché financier a tenu sa deuxième réunion, consacrée à l'examen de la demande soumise par la société «Ayrade» pour son introduction en Bourse. Cette dernière vise à travers un appel public à l'épargne, le financement d'un projet de création d'un data center moderne, destiné à renforcer son rôle sur le marché algérien. Ce qui rejoint en profondeur les axes centraux à développer dans le sens de la généralisation de la numérisation, et du développement du secteur de l'économie de la connaissance. D'autant plus que la Société Ayrade est spécialisée dans les services web et numériques, notamment l'acquisition de noms de domaine, l'hébergement de sites et d'applications web, le cloud computing, la création de sites web variés, le développement de progiciels ERP et CRM, ainsi que des solutions en cybersécurité.