L'Allemagne, première économie d'Europe, représente pour l'Algérie un partenaire de choix dans le secteur des énergies renouvelables, en particulier. Les deux parties se sont rencontrées, le 13 mars, pour procéder à une évaluation de leur coopération bilatérale et de projets conjoints, notamment dans les domaines des énergies renouvelables, du développement de l'hydrogène et de l'efficacité énergétique. Le secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Energie, chargé des Energies renouvelables, Noureddine Yassaâ, a reçu, à cet effet, l'ambassadeur de la République fédérale d'Allemagne auprès de l'Algérie. Les deux partenaires se sont félicités du progrès réalisé en matière de coopération bilatérale et de projets conjoints, notamment dans les domaines des énergies renouvelables, du développement de l'hydrogène et de l'efficacité énergétique. «Les deux parties se sont félicitées du progrès réalisé en matière de projets communs, à leur tête le projet TaqatHy qui vise à renforcer les compétences techniques via la chaîne de la valeur complète des énergies renouvelables et de l'hydrogène et le projet South 2 Corridor qui représente un pas important vers la consécration de l'Algérie en tant que principal fournisseur de l'hydrogène propre vers l'Europe», a indiqué un communiqué du ministère. Il faut souligner que le projet SoutH2 Corridor constitue une «vraie dorsale» de transport de l'hydrogène de l'Algérie vers l'Allemagne, via la Tunisie, l'Italie et l'Autriche, visant à fournir un hydrogène renouvelable en utilisant les gazoducs existants. Un projet visant à relier l'Algérie à l'Europe via l'Italie, l'Allemagne et l'Autriche, en vue d'exporter cette ressource à l'avenir vers le Vieux Continent. Il doit prendre corps à travers la réalisation d'un projet expérimental de production d'hydrogène vert sur le site de Sonatrach à Arzew dans la wilaya d'Oran. D'une capacité de 50 mégawatts, il bénéficiera également d'une contribution financière du gouvernement allemand à hauteur de 20 millions d'euros. L'Algérie ne pouvait trouver meilleur partenaire que l'Allemagne, pays pionnier dans ce domaine. Il faut rappeler que le vice-chancelier d'Allemagne et ministre fédéral de l'Economie et du Climat, Robert Habeck, qui avait effectué une visite de travail en février 2024 avait été reçu par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune. La rencontre a porté sur les relations bilatérales algéro-allemandes, notamment l'état du partenariat stratégique dans les domaines de l'énergie. La volonté de renforcer la coopération dans les domaines de la formation, de l'assistance technique et du renforcement des capacités a été soulignée, à ce propos. Il a été aussi question d'un projet expérimental. Sa concrétisation permettra à l'Algérie et l'Allemagne de produire de l'hydrogène vert à Arzew (Oran), dans le cadre du plan d'action dans ce domaine entre les deux pays. La rencontre entre le secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Energie, chargé des Energies renouvelables et l'ambassadeur d'Allemagne en Algérie a donc constitué une opportunité pour souligner l'importance du partenariat entre les deux pays dans le secteur des énergies renouvelables. L'ambassadeur allemand a exprimé «la volonté de son pays de renforcer la coopération avec l'Algérie», mettant en avant les grandes potentialités du secteur énergétique algérien, notamment en matière d'énergies renouvelables et d'hydrogène vert. Dans un tout autre registre, l'Agence nationale pour la valorisation des ressources en hydrocarbures (Alnaft) a attribué, jeudi, une attestation de pré-qualification à la compagnie chinoise Zhongman Petroleum and Natural Gas Group Corp Ltd (Zpec) en qualité d'opérateur-investisseur on-shore. La compagnie chinoise «accorde, actuellement, un intérêt avéré à l'investissement en Algérie par la participation au déroulement des data room, organisés par Alnaft dans le cadre de l'appel à la concurrence international Algeria Bid Round 2024», a indiqué Alnaft.