L'ONSC appelle les étudiants à mettre à profit le soutien de l'Etat pour concrétiser leurs projets    Décès du moudjahid Houari Mohamed    Fabrication des fromages: des saveurs du terroir et des gourmandises internationales à la touche algérienne    Aïd El-Adha : arrivée au Port d'Oran d'un navire chargé de 13.000 têtes d'ovins en provenance d'Espagne    La "Zmala de l'Emir Abdelkader", un site historique illustrant l'ingéniosité du fondateur de l'Etat algérien moderne    Réinhumation des dépouilles de deux martyrs à l'occasion du 67ème anniversaire de la Grande bataille de Souk Ahras    Appel au professionnalisme et à l'intégrité dans l'exercice du métier de journaliste    Début des travaux de la Conférence sur "l'évaluation de la transformation numérique dans le secteur de l'éducation"    Attaf assiste aux funérailles du pape François    Haltérophilie/Championnat d'Afrique: trois médailles d'or pour Yahia Mamoun Amina    Expo 2025: le Pavillon Algérie abrite la Semaine de l'innovation culturelle    Ghaza: 212 journalistes tombent en martyrs depuis le 7 octobre 2023    Ghaza: le bilan de l'agression sioniste s'élève à 51.495 martyrs et 117.524 blessés    Vers un développement intégré dans le Sud du pays    Des rencontres, du suspense et du spectacle    Veiller au bon déroulement des matchs dans un esprit de fair-play    Gymnastique artistique/Mondial: trois Algériens qualifiés en finale    Inspection de la disponibilité des produits alimentaires et du respect des règles d'hygiène et des prix    Se présenter aux élections ne se limite pas aux chefs de parti    La côte d'alerte !    Hadj: début samedi des réservations en ligne des chambres d'hôtels à La Mecque    Quand les abus menacent la paix mondiale    La famine se propage    Higer célèbre 20 ans de présence en Algérie et inaugure une nouvelle ère avec la nouvelle série V    Un art ancestral transmis à travers les générations    Mondial féminin U17/Algérie-Nigéria (0-0): un parcours honorable pour les Vertes    Signature d'un mémorandum d'entente entre l'ENSUP-énergies renouvelables et la société chinoise LONGI en matière de recherche et de développement    Le président de la République achève sa visite à Béchar : des projets stratégiques reflétant la volonté de l'Etat de réaliser un développement intégré dans le Sud    Ooredoo brille lors de la 2e journée de l'ICT Africa Summit 2025    Guerre ouverte contre la violence !    Naissance d'un club sportif du nom du chahid Pr Djilali-Liabes    Des armes de guerre du Sahel et des drogues du Maroc saisies par l'ANP    Condoléances du président de la République à la famille de la défunte    Les tombeaux royaux de Numidie proposés au classement ''dès l'année prochaine''    Un programme sportif suspendu    «Construire un front médiatique uni pour défendre l'Algérie»    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Hattab condamne les attentats d'Alger
DANS UN COMMUNIQUE DATE DU 17 AVRIL
Publié dans L'Expression le 19 - 04 - 2007

Il estime que «le tout-sécuritaire n'est pas la solution».
Dans un communiqué signé le 17 avril «-Abou Hamza Hassan Hattab- émir du Groupe salafiste pour la prédication et le combat», l'ancien chef et fondateur historique du Gspc dément formellement avoir parlé même au téléphone «avec quelque organe de presse que ce soit, au sujet des attentats kamikazes du mercredi 11 avril», et qui ont secoué Alger. Il ajoute aussi que la lettre adressée au président de la République date de plusieurs mois, et qu'«elle a été l'objet d'altérations et de triturations qui l'ont complètement déformée».
Commentant ce qui a été rapporté par la presse au sujet de son éventuel engagement dans une épreuve de force pour venir à bout des maquis terroristes du Gspc-Al Qaîda, il dit qu'il n'a jamais tenu pareils propos: «Ce n'est pas dans notre démarche de verser dans l'avanie, l'outrage et l'injure. Nous avons toujours demandé que de pareilles choses soient bannies des relations des gens, aussi conflictuelles soient-elles.» Selon lui, la réconciliation nationale avait été un projet audacieux qui méritait qu'il soit soutenu et appuyé, «et c'est ce que nous avons fait». Hattab précise: «Nous avons attendu que pareil projet soit un salut et une sortie de crise véritable, mais nous avons dû nous rendre compte que les choses n'allaient pas dans le sens souhaité». Concernant le double attentat kamikaze d'Alger, il dit: «Ce qui s'est passé le mercredi 11 avril, est un acte que nous condamnons. Et c'était toujours notre démarche de réprouver les actions qui mettent en péril le peuple algérien. Nous l'avons dit et pratiqué dans les faits depuis que le GIA s'était un jour attaqué aux populations, et c'est ce qui avait mené, à l'époque, à créer une autre organisation armée. Ceux qui poussent aujourd'hui le Groupe vers cette direction mènent les choses à la dérive».
Hattab préconise enfin de s'en remettre au projet de la Charte et de mener la réconciliation nationale vers son port d'attache, sans qu'il soit entaché de tout ce qui l'a empêché jusque-là d'être concrétisé.
Voilà donc, en clair, les deux idées force soutenues par Hattab: les solutions fortes ne mènent à rien, et l'effort de paix doit être assez cohérent et juste pour convaincre les plus irréductibles.
Le 2 janvier dernier, l'ancien chef du Gspc faisait l'éloge de l'offre de paix proposée aux groupes armés par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et appellait ses anciens compagnons d'armes à déposer les armes. Le communiqué, troisième du genre, diffusé par Hassan Hattab en l'espace de quelques mois, avait le mérite de démontrer l'entêtement de l'homme à pousser ses anciens compagnons vers une issue pacifique en tentant d'amarrer son ancienne organisation à la réconciliation nationale.
Signant toujours ses communiqués par son ancien titre d'émir national du Groupe salafiste pour la prédication et le combat, il offre une lecture sereine d'une guerre qui n'a plus sa raison d'être et après être passé maître dans «l'art du combat» (titre d'un de ses écrits dans les maquis), il se pose, désormais, en champion de la réconciliation. Pour certains, ses communiqués posent problème plus qu'ils n'en résolvent, dans la mesure où, après avoir manifesté son choix pour la paix, il diffuse un communiqué qui stigmatise les formes dans lesquelles est proposée la réconciliation nationale, affirmant qu'il reste toujours en armes et dans les maquis, mais ouvert à toute nouvelle proposition, avant, finalement, de faire les louanges de la paix et de la réconciliation nationale. Le communiqué dément, d'un côté, que Hattab a quitté ses maquis et affirme qu'il s'y trouve encore, et de l'autre, il confirme qu'il ne déposera les armes «que lorsque sera concrétisée une véritable réconciliation nationale». Donc, il ne rejette pas le principe de la paix, mais proteste contre les formes actuelles de la réconciliation et exige des autorités davantage de flexibilité et de concessions envers les islamistes.
Cependant, on peut aisément y déceler des stratagèmes destinés à garder un minimum de crédibilité auprès de ses anciens alliés afin d'en rallier le maximum à sa nouvelle cause. Car il faut bien se dire que les services de sécurité ne gagneraient que peu de chose avec sa seule reddition, alors que s'il trouve écho auprès de ses anciens compagnons, il pourra saigner le Groupe salafiste à mort. Voilà en fait, où veut en venir Hattab pour sortir de l'impasse dans laquelle il se trouve.
Et là, le débat se situe hors de l'investigation et de l'analyse pour plonger en plein centre du texte hiératique, dans lequel se trouvent les chefs actuels du Gspc, où les ultras l'ont définitivement condamné après les contacts qu'il avait établis avec les autorités.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.