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Sarkozy interpellé par ses sénateurs
ESSAIS NUCLEAIRES DE L'ARMEE FRANÇAISE EN ALGERIE
Publié dans L'Expression le 05 - 06 - 2008

Ils considèrent que les essais nucléaires sont une des conséquences de la colonisation que la France doit assumer.
«Secret d'Etat» ou «mensonge d'Etat»? Les essais nucléaires français au Sahara continuent à alimenter les débats dans l'Hexagone. Alors que l'Elysée fait la sourde oreille, ironisant que ces essais relèvent du «secret d'Etat», les sénateurs français appellent la République à reconnaître «ses crimes contre l'humanité». Mardi dernier, le vice-président du Sénat français, M.Guy Fisher, a estimé à Paris, que «les conséquences des essais nucléaires français au Sahara algérien sont un secret d'Etat qui permet de faire l' impasse aux justes et légitimes revendications des victimes».
S'exprimant en marge de la conférence de presse organisée au Sénat par un groupe de sénateurs, députés et spécialistes sur ces essais nucléaires, M.Fisher annonce que les conséquences de ce «secret d'Etat» représentent un «mensonge d'Etat».
Il a déploré le fait que le ministère français de la Défense «refuse de remettre tous les documents qui permettront de mettre fin à la souffrance des vétérans français et des populations algériennes, victimes des retombées radioactives de ces essais, qui se sont produits à proximité des zones d'habitations», a-t-il dit, dont les propos sont rapportés par l'APS.
Ne s'arrêtant pas là, le même responsable politique compte soulever cette question avec le président de la République française, Nicolas Sarkozy. «Devant ce déni de justice, la remise en cause du principe d'égalité et cette injustice, je compte rencontrer le président Nicolas Sarkozy pour lui poser directement le problème de ces essais nucléaires et de leurs conséquences, car les Français, tout comme les victimes, demandent la vérité sur ces essais», a-t-il indiqué.
Sans détour, il considère que les essais nucléaires sont «une des conséquences de la colonisation. Une conséquence que la France doit assumer». Le vice-président du Sénat poursuit en demandant au président français de répondre «à toutes les interrogations» qui entourent cette question. Analysant la conjoncture dans laquelle ces essais ont été menés, il explique, qu'outre la prétendue approche scientifique, les conséquences sont néfastes. Car ces essais ont engendré des catastrophes humaines et écologiques. Emboîtant le pas à son collègue, la sénatrice du Val-de-Marne, Mme Hélène Luc, qualifie, pour sa part, les conséquences des essais nucléaires français au Sahara et en Polynésie de crimes contre l'humanité.
Sur le même ton, elle enchaîne que la France doit reconnaître ces actes. «Les conséquences des essais nucléaires français au Sahara et en Polynésie sont une sorte de crimes contre l'humanité. La France doit reconnaître ces conséquences et permettre l'indemnisation des victimes», a-t-elle déclaré à la même source. Allant plus loin, la même sénatrice annonce le lancement d'une pétition nationale exigeant la vérité sur ces essais nucléaires et l'indemnisation de leurs victimes. «L'Etat français doit reconnaître que toutes les précautions n'avaient pas été prises lors de ces essais ainsi que les conséquences néfastes qui en ont découlé. Ce que nous avons vu au Sahara est indiscutable. Ces essais continuent de faire des dégâts.»
A noter que ce n'est pas la première fois que Hélène Luc défend ses idées à propos des essais nucléaires menés à Reggane.
Lors d'un colloque international organisé à Alger, l'année passée, sur ce même sujet, elle a tenu et défendu que «le droit de vérité et la reconnaissance de droits de compensation doivent s'appliquer à tous: aux anciens militaires français (...), aux salariés des différentes entreprises ayant participé aux essais et, bien évidemment, aux populations locales résidant dans le périmètre de tir des bombes nucléaires».
A rappeler que le 13 février 1960 la Ve République a procédé, sous la présidence du général De Gaulle, aux premiers essais nucléaires à Hamoudia, près de Reggane.
Cet essai ne fut pas le dernier, car la France a procédé à une série de plus de 15 essais, entre 1960 et 1966. On ne peut ignorer le fait que les populations de Reggane et d´In Ekker à Tamanrasset souffrent encore des effets de ces essais qui ont coûté la vie à des milliers de personnes et engendré des maladies graves.


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