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La troisième guerre mondiale a commencé
GEORGIE
Publié dans L'Expression le 14 - 08 - 2008

«Quand on vit dans un zoo (le Caucase) on ne rentre pas dans la cage de l'ours pour le chatouiller.»
A force de chahuter «l'ours russe», on en vient à le réveiller et là, les dégâts sont terribles. Depuis près de 20 ans, la Russie attendait son heure. Ce n'est pus la Russie de Gorbatchev ou d'Eltsine. La Russie lève la tête, elle en a les moyens financiers elle en a la puissance. Depuis près de vingt ans et surtout depuis l'avènement de Bush, la tension n'a cessé d'être exacerbée. L'histoire du bouclier anti-missile ainsi que les fusées installées en Pologne, plus mortel ennemi de la Russie, ainsi que la proclamation unilatérale du Kosovo jointe à la «venue» voulue et sollicitée d'une équipe dirigeante pro-occidentale en Serbie, a achevé d'exacerber les Russes, Poutine en tête. D'une certaine façon, la Géorgie et l'Ukraine jouent au feu en voulant intégrer l'Otan et l'Union européenne pour «échapper» aux Russes. Une guerre souterraine est en train de se dérouler. Il s'agit de rapports de force géostratégiques indexés sur l'énergie et il n'est pas étonnant que les Russes accusent les Américains d'entretenir la mèche. Ironie de l'histoire, c'est la province natale- la Géorgie- de l'un des piliers du communisme: Joseph Staline «le Petit Père des Peuples» qui ne veut plus dépendre de la Russie!!!
Pour l'histoire, l'Ossétie a été divisée en deux en 91 et en 92. L'Ossétie du Nord qui est devenue une République de la Fédération russe et l'Ossétie du Sud qui est restée en Géorgie. L'Ossétie du Sud voudrait rejoindre l'Ossétie du Nord pour reconstituer l'Ossétie historique. Déjà, avec l'invasion de l'Irak sans mandat de l'ONU et autorisation du Conseil de sécurité en 2003 et ensuite en 2008 avec la reconnaissance unilatérale de quelques pays (occidentaux ou pro-occidentaux) du Kosovo au mépris de la résolution 1244 de l'ONU, la Russie a encaissé avec très mauvaise humeur toutes ces avanies, ainsi que la précipitation de l'Exécutif US à placer des missiles et radars à ses portes (République tchèque et Pologne). C'en était trop pour la Russie. De quoi s'agit-il dans ce conflit? Ecoutons ce qu'en dit Raymond Clarinard: Dans la nuit du 7 au 8 août dernier,, encadrée et équipée en particulier par les Etats-Unis, est brutalement passée à l'offensive contre la république séparatiste d'Ossétie du Sud. Elle semble avoir procédé à un pilonnage en règle, déployant des batteries de lance-roquettes multiples Grad, équivalent moderne des «Orgues de Staline» dans l'intention de s'emparer de Tskhinvali, capitale de la petite région. Pendant environ seize heures, on a pu croire que les Russes ne réagiraient pas. C'était en tout cas ce que craignaient les Ossètes du Sud, qui dès lors lançaient des appels à l'aide à Moscou, affirmant que les Géorgiens se livraient à un «nettoyage ethnique». Puis, le 8 en fin de journée, l'armée russe est entrée en jeu et la violence de sa réaction a surpris tous les observateurs.
Les prémices d'une guerre larvée
L'Ouest s'émeut, condamne la «disproportion» de l'intervention russe, mais le Kremlin ne se prive pas de signaler à ses interlocuteurs occidentaux que leurs propres interventions, que ce soit en ex-Yougoslavie, en Afghanistan ou en Irak, ont rarement été mesurées. Après tout, ce ne sont pas les Russes qui ont inventé le sinistre concept de «choc et stupeur», inauguré par les Américains sur Bagdad en 2003, et qui revient à saturer le territoire ennemi de munitions plus ou moins intelligentes mais surtout de très forte puissance. C'est effectivement un rien hypocrite de la part du Pentagone de dénoncer les frappes russes au moment même où l'US Air Force continue de procéder à des opérations comparables en Irak et en Afghanistan. Manifestement, les Russes ont la situation en main, à tel point que le président Dimitri Medvedev a annoncé la fin des opérations de «maintien de la paix» en Ossétie du Sud. «L'agresseur a été châtié et a essuyé des pertes sensibles»(1).
Lundi 11 août, Vladimir Poutine a accusé les Etats-Unis de gêner délibérément les opérations militaires russes en Ossétie du Sud en aidant au rapatriement des troupes géorgiennes d'Irak, et de présenter la Géorgie en victime. «Saddam Hussein devait être pendu parce qu'il a détruit quelques villages chiites, mais les autorités géorgiennes doivent être défendues alors qu'elles ont rayé de la terre en une heure des dizaines de villages ossètes, qu'elles ont écrasé vieillards et enfants avec leurs chars et qu'elles ont brûlé vif les gens dans leurs maisons», s'est emporté le Premier ministre russe.
En fait, depuis la disparition du bloc soviétique, une lutte sourde opposait la superpuissance américaine, par multinationales interposées, à une Russie affaiblie qui tentait, néanmoins, de préserver le peu qui restait de sa puissance d'antan. D'autant plus que les multinationales américaines avaient quasiment fait main basse sur le pétrole et le gaz azerbaïdjanais, ouzbek, tadjik et autre kazakh. Américains, comme Européens, fondent en fait leur indépendance énergétique sur ces nouveaux producteurs, dont ils contrôlent, en amont et en aval, les puits pétroliers et les camps gaziers. Moscou dénonce la politique de va-t-en-guerre des autorités géorgiennes et affirme que c'est le soutien de Washington à Tbilissi qui a rendu possible ce conflit. Après l'Irak et le Kosovo, les Etats-Unis bafouent une nouvelle fois le droit international, accuse le quotidien russe La Pravda du 11 août 2008. Depuis l'arrivée de Vladimir Poutine en 2000, la Russie cherche à redevenir un acteur majeur dans les relations internationales. Son objectif principal est de recouvrer le rôle qu'elle occupait dans les anciens pays satellites avant l'éclatement de l'URSS. Moscou n'a jamais pardonné à la Géorgie, comme à l'Ukraine, de vouloir échapper à sa sphère d'influence pour se rapprocher de l'Occident et adhérer à l'Otan. «L'objectif premier de cette guerre est d'empêcher ces deux pays d'entrer dans l'Otan.» L'armée russe, qui était, encore hier, humiliée, ruinée, désorganisée et corrompue, s'est relevée. Elle compte aujourd'hui plus d'un million d'hommes, 1700 chasseurs, 22.000 véhicules blindés, et dispose d'un budget militaire de 12,5 milliards d'euros, contre 29 millions pour la Géorgie.
Il semble que la plupart des pays européens étaient parfaitement au courant des préparatifs de guerre de la Géorgie contre l'Ossétie du Sud, une guerre qui entraînera l'Europe, et peut-être les Etats-Unis dans un conflit avec la Russie. Le 20 juin, Rachel Douglas, dans la revue internationale de Lyndon LaRouche, L'Executive Intelligence Review (EIR) observait que «les dirigeants de l'UE ont mis au pied du mur les intérêts russes, en affirmant leurs prérogatives d'action à l'intérieur même des frontières de l'ancienne Union soviétique. Avec ou sans le traité de Lisbonne, les apôtres d'un empire libéral-impérial européen ambitionnent de faire de l'UE un arbitre en Europe centrale, outrepassant les Nations unies dans des endroits où l'ONU, ou la Russie sous mandat de l'ONU, a joué un rôle depuis les années 1990». Sous la direction de Javier Solana l'UE a mis sur pied un groupe de diplomates qui s'est fixé comme objectif de provoquer le «dégel» des «conflits gelés». Dans ce processus, l'Union européenne, tout comme les Etats-Unis, s'est associée avec le président géorgien Michael Saakashvili, un fanatique de la «Révolution des roses», qui n'a pas hésité à déclarer au mois de mai dernier: «Nous sommes la terre de bataille d'une nouvelle guerre mondiale.» 2)
L'économiste américain Lyndon LaRouche estime pour sa part qu'il y a des gens en Europe, «stimulés en cela par les Britanniques» qui commencent «à raisonner comme Hitler!». «Ce n'est pas juste une provocation pour tirer les moustaches des Russes ou les conduire dans un piège, c'est une tentative de démembrement de la Russie. En réalité, c'est une troisième guerre mondiale qui démarre. C'est la même chose que l'attaque sur l'Iran! Exactement la même opération. Londres attise une troisième guerre mondiale, dénonçons-le!»(3).
Pour rappel, l'Otan a été constitué durant la guerre froide comme le pendant du «Pacte de Varsovie» qui a été dissous après l'éclatement de l'URSS. Se pose, alors, la question du pourquoi de son existence, si ce n'est de servir de bras armé de l'Occident sous la houlette des Etats-Unis. Le secrétaire général de l'Otan a condamné à plusieurs reprises «l'usage excessif et disproportionné de la force par la Russie», mais il s'est refusé à critiquer l'intervention militaire menée par la Géorgie en Ossétie du Sud considérée comme le détonateur de la crise avec Moscou. L'ambassadeur russe auprès de l'Otan, Dmitri Rogozine, a jugé «immoral» de condamner l'intervention de la Russie, et a dénoncé «une offense à la mémoire des morts». Les perspectives pour la Géorgie, qui va quitter la Communauté des Etats indépendants, d'une entrée à terme au sein de l'Alliance atlantique «sont maintenues», a noté le secrétaire général de l'Otan ajoutant sa bûche au feu de la guerre.
De fait, c'est «l'Occident» qui a commencé à manipuler les «cartes» des territoires, faisant fi des peuples et de leur histoire en modifiant-dans la plus pure tradition des «accords de Sykes-Picot» lors desquels l'empire ottoman vermoulu était découpé, en 1915 alors que la première guerre démarrait- les frontières internationales avec la création de l'Etat kosovar, en laissant croire aux Etats qui ceinturent la Fédération russe qu'ils avaient une légitimité à rejoindre l'Union européenne et l'Otan. Européens et Américains ont créé les conditions de la réplique russe. Il se confirme que la question de l'Ossétie du Sud n'aura été que le prétexte qu'attendait Moscou pour remettre au pas le petit Etat géorgien.
L'aspect énergie
Moscou profite de la question ossète pour détruire les infrastructures militaires géorgiennes d'autant que la Géorgie était candidate déclarée pour rejoindre l'Otan. Pour Henry Moreigne, la course à l'Est pour l'UE et l'Otan se trouve stoppée net. La Russie entend bien se reconstituer outre sa sphère d'influence, un no man's land où seule la neutralité des Etats concernés sera admise. Non sans rappeler des épisodes de sinistre mémoire comme les Sudètes, le nouvel empire russe, qui a retrouvé des couleurs à travers la manne financière des hydrocarbures, se montre particulièrement attentionné vis-à-vis des minorités russophones de ses anciennes Républiques. Ce conflit rappelle aux Européens qu'au-delà de leur puissance économique, ils sont des nains politiques et militaires. Alors que, dimanche, Washington dénonçait avec fermeté une «agression» de la Russie contre un Etat souverain, et accusait Moscou de vouloir changer un gouvernement démocratiquement élu(4).
Le contrôle de Moscou sur les hydrocarbures est au coeur de la géostratégie russe depuis 2001, période où débute la flambée des prix du pétrole. La Russie est aujourd'hui devenue le premier producteur mondial (environ 600 milliards de mètres cubes) et le premier exportateur mondial (environ 200 milliards de mètres cubes) de gaz, ainsi que le deuxième producteur mondial de pétrole, dont elle est dorénavant un grand exportateur. Ses réserves gazières s'élèvent à plus de 23% des réserves mondiales.
La Russie est le premier fournisseur de l'Union européenne (30% du gaz consommé). Les enjeux énergétiques sont très importants dans la région et l'offensive russe pourrait freiner d'importants projets en cours; la Géorgie achemine les hydrocarbures produits dans l'Azerbaïdjan voisin, en bordure de la mer Caspienne, vers les marchés mondiaux. La pro-occidentale Géorgie est perçue, depuis l'ouverture en 2006 de l'oléoduc Bakou-Tbilissi-Ceylan reliant sur 1770 km la mer Caspienne à la Méditerranée (à travers la Turquie, la Géorgie et l'Azerbaïdjan), comme l'alliée incontournable des Occidentaux pour développer les exportations d'hydrocarbures, sans dépendre du géant russe Gazprom. Pourtant, les conséquences les plus graves des frappes russes se feront peut-être sentir au niveau des futurs projets énergétiques dans le Caucase. Le gaz de la Caspienne est actuellement acheminé par le gazoduc BTE, parallèle au pipeline BTC et qui s'arrête à Erzurum en Turquie. C'est cette infrastructure, épargnée par les bombardements, que l'Europe espère prolonger depuis Erzurum jusqu'en Europe centrale avec le projet Nabucco. La faillite du projet Nabucco pour cause de panique des investisseurs serait sans nul doute la plus grave conséquence économique de cette offensive russe.(5)
En définitive, outre-Atlantique, des analystes s'interrogeaient, hier, sur la responsabilité de l'administration Bush dans la crise en Ossétie. Ils remarquaient notamment que l'offensive de l'armée géorgienne avait été précédée de peu par une visite de la secrétaire d'Etat Condoleezza Rice, les 9 et 10 juillet, et d'un exercice militaire impliquant plus de 1000 soldats américains, du 15 au 31 juillet. Des conseillers militaires américains, au nombre de 127, se trouvent d'ailleurs toujours sur le sol de la Géorgie, dans le cadre de l'entraînement des 2000 hommes déployés par Tbilissi en Irak. Cet entraînement «couplé à la promesse d'une adhésion à l'Otan, a laissé croire aux dirigeants géorgiens qu'ils pourraient se tirer d'une guerre éclair en Ossétie du Sud», a accusé le dernier numéro un soviétique, Mikhaïl Gorbatchev, dans une tribune publiée mardi par le Washington Post.(6)
Dans un éditorial, l'influent quotidien serbe Politika relève les positions contradictoires des Etats-Unis et de la Russie sur les deux conflits, y voyant un «triomphe de la realpolitik».
«L'Ossétie du Sud est à la Russie ce que le Kosovo est aux Etats-Unis» «Moscou s'oppose à l'indépendance unilatérale du Kosovo et encourage la défense de l'intégrité territoriale de la Serbie», tout en «protégeant des séparatistes (ossètes) avec des armes», écrit le journal. Et les Etats-Unis, poursuit Politika, ont longtemps défendu le droit des Albanais du Kosovo à un Etat indépendant, mais dans le cas de la Géorgie, son alliée, ils s'opposent à la sécession.
Pour Politika, ce «cirque diplomatique» n'est rien d'autre que le «triomphe de l'approche arbitraire des problèmes mondiaux. Et bien naturellement, le triomphe de la realpolitik». Nous sommes d'accord. Rien n'est définitivement acquis et immuable. Il n'empêche que nous inaugurons la troisième guerre mondiale qui peut durer longtemps jusqu'à ce que la tectonique des nouveaux partages du monde se mette en place. On l'aura compris, les pays du Sud seront une fois de plus spectateurs de leurs destins.
1.Raymond Clarinard: Rendez à César: Géorgie-Ossétie. Courrier international 12 août 2008
2.Guerre en Ossétie: la complicité de Javier Solana et Robert Cooper de l'UE. http://www.solidariteetprogres.org 9 août 2008
3.http://www.solidariteetprogres.org/article4404.html
4.Henry Moreigne:Géorgie: le réveil de l'ours russe. Agoravox mardi 12 août 2008.
5.H-W Bein, J.Schmidt: Les intérêts occidentaux. Courrier international 12 août 2008.
6.Géorgie: Laurent d'Ersu et Benjamin Quenelle. La Croix 12 08 2008.
7.Peut-on comparer Ossétie du Sud et Kosovo? Lexpress.fr 12/08/2008


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