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L'embarras pour le choix des filières
TROIS JOURS APRÈS L'ANNONCE DES RESULTATS DU BAC
Publié dans L'Expression le 13 - 07 - 2009

Elle est même perçue comme une deuxième période de stress pour certains.
Il est 11h30, un gardien est posté devant le portail d'entrée de l'établissement. Il lit un journal et semble s'ennuyer en attendant la venue de quelqu'un. Pourtant, personne n'arrive. Cette scène s'est déroulée au lycée Cheikh-Bouamama, trois jours après l'annonce des résultats du baccalauréat. Et c'est le même constat dans la plupart des établissements de la capitale. En effet, les nouveaux bacheliers et leurs parents étaient attendus pour la remise des relevés de notes, attestations de réussite au Bac et autres documents relatifs aux préinscriptions qui ont commencé hier. Pourtant, les établissements étaient littéralement vides. Et il n'était pas rare de retrouver les employés de l'éducation les bras croisés à attendre patiemment l'arrivée des bacheliers. «Comme vous voyez, c'est pratiquement vide (...) depuis ce matin, il n'y a qu'une poignée de personnes qui sont venues récupérer leurs documents», a remarqué un gardien du lycée Bouamama. Mais alors comment expliquer cela? Rabéa, une mère de famille rencontrée à l'entrée du lycée El Idrissi, sis au 1er Mai a son idée sur la question. «Il n'y en a pas beaucoup qui ont réussi, c'est une vraie catastrophe cette année. Regardez cette liste, il n'y a que deux feuilles affichées, c'est une catastrophe», a-t-elle estimé avant d'ajouter «vous n'avez pas remarqué que c'est calme, il n'y a ni youyous ni rien du tout. Dans mon voisinage c'est le silence alors que beaucoup ont passé le Bac.» Sa fille Samia a indiqué de son côté qu'«il faut avouer que c'était très difficile cette année, surtout avec les maths et les sciences, on a eu des sujets difficiles». Et sa mère de renchérir: «je suis les études de mes filles de très près, je travaille avec elles, et je sais que c'était très difficile.» La même remarque a été faite par Wassim, rencontré devant le même établissement. «Il faut dire que ce n'était pas facile, la plupart de ceux qui ont passé le Bac avec moi ne l'ont pas eu», a-t-il indiqué. Ce jeune homme qui a réussi son examen après trois tentatives ratées, est venu chercher son relevé de notes et son attestation de réussite en affichant un large sourire. «C'est la troisième fois que je le passe, je suis un habitué et j'ai finalement réussi à l'avoir, personne ne m'enlèvera ce sourire du visage avant longtemps», a-t-il dit tout fier de l'attestation qu'il tenait entre les mains. Pourtant, il a suffi d'évoquer la question des préinscriptions et du cursus qu'il voulait suivre pour que son sourire disparaisse. Et pour cause, après trois jours de sensations fortes faites d'un subtile mélange de soulagement, de satisfaction et d'euphorie, les 132.000 nouveaux bacheliers sont rattrapés par la réalité et surtout le dilemme qui les attend. Celui de faire le choix du cursus qu'ils veulent suivre et de ce qu'ils veulent faire jusqu'à la fin de leur vie. Une opération qui semble anodine, et que redoutent la plupart des bacheliers et leurs parents. Elle est même perçue comme une deuxième période de stress pour certains. «J'ai peur de ne pas pouvoir faire ce que je veux (...) je suis attirée par la médecine et je ne veux rien faire d'autre (...) et c'est stressant parce que j'ai déjà vécu ça l'année dernière avec mon premier Bac et je n'ai pas fait ce que je voulais», a déclaré Amira, qui a réussi son examen avec mention «assez bien» après l'avoir repassé en tant que candidate libre.
Et il n'y a pas qu'elle qui redoute cette étape, puisque la plupart des bacheliers rencontrés, malgré leur faible nombre, ont exprimé le même sentiment. «Nous avons une fiche de voeux de dix choix, mais je suis sûr que mes cinq premiers choix ne seront pas retenus même si j'ai la moyenne pour ça, espérons qu'on ne m'affectera pas dans une filière que je n'aime pas», voeu formulé par un autre bachelier.
Les préinscriptions ont commencé hier et s'étaleront jusqu'au 17 juillet. La confirmation des préinscriptions s'opérera quant à elle du 18 au 22 juillet. Les bacheliers bénéficieront ensuite d'une période de recours du 18 juillet jusqu'au 22 août, avant les inscriptions définitives qui s'étaleront du 29 juillet au 6 août. Les préinscriptions se font exclusivement en ligne sur les sites Internet: www.orientation.esi.dz, www.mesrs.dz. Le rapprochement des nouveaux bacheliers des établissements universitaires constitue également une des actions prévues par le ministère durant la même période. Dans ce sens, des portes ouvertes sur l'université seront organisées dans les centres universitaires et annexes des universités à travers toutes les wilayas qui abritent des structures de ce département ministériel.


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