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«Pas de boycott mais une non-participation!»
LE SPL ET LE SNEL REAGISSENT À LA DELOCALISATION DU SILA
Publié dans L'Expression le 01 - 10 - 2009

Rien ne va plus depuis plusieurs jours dans l'univers du livre en Algérie...
Les professionnels du livre crient à la «non-participation» au 14e Sila (du 27 octobre au 5 novembre 2009) s'il ne revient pas à la Safex. L' organisation de la 14e édition du Sila se fait non sans heurts, rongée dans contexte pas «très sain» et une situation houleuse minée par le mécontentement du Syndicat des éditeurs du livre (Snel) et du syndicat professionnel du livre (SPL) qui s'insurgent contre la délocalisation du Salon du livre de la Safex vers un chapiteau monté au stade du 5-Juillet.
Une décision arrêtée, de plus, «sans aucun préavis», a affirmé, Radia Abed, présidente du SPL, dans une conférence de presse, animée hier matin, à la Maison de la presse du 1er-Mai et qui devait se tenir avec Faycal Houma, président du Snel qui a décidé, contre toute attente, de se soustraire de cette conférence de presse ou carrément la reporter. Pourquoi? Plus déterminée, Radia Abed, a voulu, par cette rencontre avec la presse, éclaircir certains points et faire part des craintes et revendications de la corporation du livre qui se trouve écartée de l'organisation du Sila de facto. Cette délocalisation du Salon du livre d'un lieu stratégique comme la Safex dont les conditions de travail ne cessaient de s'améliorer d'année en année, ne s'explique pas, note-t-on, sous un chapiteau et elle ne sera pas «sans conséquences fâcheuses tant pour l'édition nationale qu'étrangère».
La conférencière, réitérant ce qui est mentionné dans une déclaration commune signée par le Spel et le Snel, déclare que «l'opacité qui a entouré cette décision de délocalisation annoncée uniquement par la presse nationale, interpelle la profession sur les raisons profondes l'ayant motivée. De fait, aucun éditeur algérien ou étranger n'a été destinataire d'une correspondance, l'informant de cette mesure. Tout comme les éditeurs nationaux, organisés dans des syndicats ou non organisés, n'ont été à aucun moment, sollicités pour donner leur avis».
Et d'ajouter: «Alors qu'ils ont toujours été présents au sein du comité d'organisation du Sila, c'est la première fois qu'aucun des syndicats (Snel, Spel) n'a été intégré au commissariat. La raison d'être d'un salon est, par essence, les éditeurs. Comment peut -on organiser un tel événement sans la présence des représentants des éditeurs au sein du comité, et d'une manière aussi autoritariste et non consensuelle?» Madame Radia Abed est formelle.
Il n'y a, selon elle, aucun problème avec la Safex, qualifiant les prétextes relatifs aux supposées contraintes que le commissaire aurait rencontrées avec la Safex, de «fallacieux et puérils».
Elle explique, par ailleurs, que les deux syndicats se sont constitués par deux fois comme médiateurs entre le commissaire et la Safex pour régler un présumé litige et ce, sans la présence du commissaire qui n'était pas venu aux deux réunions arguant qu'il était occupé au ministère de la Culture.
«Jusqu'à la dernière minute, avant que le commissaire n'annonce, le 28 septembre, par téléphone au président du Snel l'irrévocabilité de la décision de transfert au 5-Juillet, aucun effort n'a été ménagé par les médiateurs entre la Safex et le commissariat, et ce, avec l'accord du commissaire», est-il noté dans la déclaration. Ce transfert au stade du 5-Juillet, nous affirme-t-on, a pour conséquence, une «réduction importante de la surface d'exposition et risque de ramener ce salon, de sa dimension internationale à une dimension de manifestation locale». Il est donné, pour exemple, le Salon d'Abu Dhabi qui a fait le contraire. Les organisateurs sont passés d'un chapiteau à un Palais des expositions. D'autres conséquences, relève-t-on, sont relatives à la protection des ouvrages, les risques de sinistres (inondations et incendie) et la densité de la circulation routière. Sans compter les préjudices causés à l'encontre des étrangers qui se retrouvent face à un dilemme imposé par cette nouvelle qui est tombée comme un couperet. «Une aventure» que M.Mohamed Boilattabi, éditeur de son état, réfute catégoriquement, tout en se disant respectueux des lois de la République. Une crainte du pire partagée par 82 signataires sur les120 éditeurs algériens ayant adhéré à cette pétition, nous indique Mme Radia Abed. Au-delà du débat, qui se déchaîne en ce moment autour de l'organisation du Salon du livre, il a été fait mention aussi de cette loi de finances complémentaire qui rajoute une couche avec ses mesures restrictives qui, à bien analyser la situation, souligne-t-on, risque d'endommager le maillon le plus faible du livre, à savoir la librairie qui risque «l'extinction» si les choses ne sont pas réellement prises en charge.
«C'est juste une question de bon sens», souligne Radia Abed qui estime que l'industrie du livre en Algérie va à sa perte. A plus forte raison si elle est amenée à ne pas participer au prochain Salon. Ce dernier est comme d'aucuns le savent, un carrefour d'échanges et de vente des plus profitables durant l'année...
Notons aussi, qu'une partie des livres a déjà été transférée à la Safex et la location des stands déjà payée. Alors pourquoi s'entête-t-on à changer d'espace à quelques semaines seulement de la tenue du Salon et déstabiliser ainsi toute une machine bien huilée? Pour le moment, la seule interface qu'ont les deux syndicats du livre est le commissariat nommé par le ministère de la Culture. Hier, un drôle de quiproquo s'est produit. La salle dans laquelle devait avoir lieu la conférence a été scellée de bon matin suite à un coup de téléphone et ce, malgré l'autorisation de l'occuper, nous indique-t-on... «Nous subissons moult pressions», affirme Radia Abed. Interrogé par téléphone, le président du Snel, Faycal Houma nous explique la raison de sa non-participation à la conférence de presse malgré sa présence à la Maison de la presse: «Je voulais que le secrétaire général du Snel et le vice-président soient présents à la réunion pour faire consensus. Or, ils savaient depuis la matinée que la salle était fermée. J'ai donc voulu reporter d'un jour le point de presse car il n'y avait pas le feu en la demeure. Les membres du Snel sont plus importants que ceux du Spel. Je voulais que tous les membres du bureau soient là. Cela dit, rien ne change à notre déclaration...»


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