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Un cocktail linguistique explosif
Journées du film francophone
Publié dans Liberté le 21 - 03 - 2009

Le Canada a ouvert le bal, jeudi dernier, à la salle Cosmos de Riadh El Feth, avec la projection du film Bon Cop, Bad Cop du réalisateur canadien Erik Canuel et qui date de 2007. Le film traite, entre autres, de la francophonie à travers une enquête policière sur fond de conflits linguistiques et de dualité.
Le cadavre d'un grand avocat est découvert à la frontière du Québec et de l'Ontario. Pour trouver le tueur, deux policiers, l'un ontarien et l'autre québécois, doivent travailler ensemble, malgré tous les traits de caractère qui les opposent. En fait, le détective David Bouchard (Patrick Huard), du Québec, et Martin Ward (Colm Feore) ne pourraient être plus différents : l'un parle français, l'autre parle anglais. Le premier est un désastre (en jeans et blouson de cuir, un peu comique, direct, populaire dans son comportement et son parler). L'autre, par contre, est élégant, un peu à cheval sur la procédure et soigné. Costard et cravate, strict, flegmatique, classe.
L'un obéit à la loi, l'autre fait la sienne. Cependant, la seule chose qu'ils ont en commun : ils sont tous les deux policiers mais avec des styles bien différents, voire très différents. Quand ils seront forcés à travailler ensemble sur un cas dont “la juridiction géographique est aussi nébuleuse”, ils doivent laisser de côté leurs différences, différends et préjugés pour se lancer à la recherche et la poursuite du serial killer ou “Tatoo killer”, un tueur (amateur de hockey qui se cache derrière un masque de gardien de but) qui en veut aux “bureaucrates” canadiens qui vendent le sport national du Canada, à savoir le hockey sur glace, “à des intérêts américains”. Bon Cop, Bad Cop, du réalisateur canadien Erik Canuel, sorti en 2007, est une fiction mêlant le drame et la comédie. Certes, même si le film, d'une durée de 116 minutes, aborde une série de crimes crapuleux, il n'en reste pas moins que l'humour, même s'il était macabre, voire des fois répétitif, était omniprésent. Nonobstant l'intrigue policière et les scènes d'action (pas trop longues ni abusées, juste la dose qu'il faut), le film aborde aussi, même si c'est en second plan, et ce, avec humour flirtant avec l'ironie, “le thème de la dualité culturelle canadienne”, mais aussi la “dualité linguistique” dans ce pays. Les deux policiers, eux-mêmes de parfaits bilingues, jouent sur la confusion. Une confusion qu'on peut qualifier de “chauvinisme”. Par ailleurs, le fait d'alterner les deux langues – et très rapidement – tout au long du film donne “un résultat particulièrement réaliste et riche en ressorts comiques”. Explication. Martin Ward, l'enquêteur anglophone, connaît parfaitement le français, mais un français universel. D'ailleurs, il le parle avec un léger accent très “british” qui fait chic, alors que David Bouchard, l'enquêteur francophone, maîtrise “le parler” du Québec, le joual, et dans lequel l'Ontarien s'emmêle les pinceaux…Considéré au Canada comme “une comédie d'été (…) qui joue sur les oppositions pour faire rire”, le film est aussi une sorte de carte postale. Car tout le long de cette fiction dramatico-comique, le spectateur “se promène partout”. À rappeler que Bon Cop, Bad Cop est un film parfaitement bilingue. Les deux acteurs parlent les deux langues !
Amine IDJER


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