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Le gouffre de la colonisation au Sahara occidental
Rabat fait de la réouverture des frontières avec Alger une obsession
Publié dans Liberté le 27 - 04 - 2009

Pour maintenir sa présence militaire au Sahara Occidental, le gouvernement marocain a doublé son budget pour la défense en 2009 qui atteint 3 206 millions d'euros. Soit 16% du budget de l'Etat. Des chercheurs marocains ont calculé que leur pays aurait remboursé ses dettes publiques s'il n'avait pas opté pour la colonisation de son voisin.
Le Maroc se ruine pour entretenir sa présence militaire et la colonisation du Sahara Occidental. Et ce n'est pas n'importe qui le corrobore : les services de renseignement américains ont tiré, à leur tour, la sonnette d'alarme. On comprend dès lors l'insistance récurrente de Mohamed VI sur la réouverture des frontières algériennes et ses litanies pour reprendre la construction de l'UMA. L'occupation de ce territoire frontalier également de l'Algérie et de la Mauritanie, avec une large façade sur l'Atlantique, coûte au Maroc 5 % de son PIB, alors que ses dépenses militaires avoisinent uniquement pour le fonctionnement le demi-milliard de dollars par an. Ce qui place le Maroc, selon un rapport de la CIA (The World Fact Book), parmi les pays les plus dépensiers pour leur armée. La dépense augmentera crescendo avec les commandes d'armements effectuées par Rabat, durant ces deux dernières années. Pour maintenir sa présence militaire au Sahara Occidental, le gouvernement marocain a doublé son budget pour la défense en 2009 qui atteint 3.206 millions d'euros. Soit 16% du budget de l'Etat. Des chercheurs marocains ont calculé que leur pays aurait remboursé ses dettes publiques s'il n'avait pas opté pour la colonisation de son voisin. Traduite en chiffres, l'occupation c'est, au moins, 150 000 soldats stationnés en permanence au Sahara Occidental sur les 250 000 hommes que compte l'armée marocaine. “L'eldorado saharien, tel qu'il a été rêvé par Hassan II, n'est plus qu'un mirage. C'est même devenu un fardeau pour l'Etat marocain, voire pour le contribuable, auquel on a pratiquement fait signer un chèque en blanc. Sécuriser le Sahara, l'annexer administrativement, l'équiper et œuvrer pour établir la souveraineté constituent, depuis 1975, de lourdes dépenses qui grèvent le budget de l'Etat”, a écrit récemment l'hebdomadaire marocain Tel quel. En réalité, la facture va être beaucoup plus salée.
Les Etats-Unis ont entamé, il y a quelques jours, les livraisons des premiers avions de combat F-16, la commande faite en 2008 porte sur 24 avions de ce type pour un montant total de 2,4 milliards de dollars. Les avions sont équipés de systèmes avancés, semblables à ceux fournis par les Américains à des pays alliés comme Israël, l'Arabie Saoudite, les Emirats arabes unis et l'Egypte. En plus des F-16, le Maroc vient de finaliser l'équipement par le français Thalès de ses Mirage.
Avec des radars dernier cri, Rabat a aussi reçu sa première frégate française de type Fremm, une frégate multimission de dernière génération. D'autre part, le conseil des ministres espagnol a donné son accord pour la vente au Maroc de lanceurs de bombes à fragmentation pour équiper les Mirage français et pour le prix symbolique d'un euro ! Ces armes sont pourtant interdites par la Convention de Genève. Ce cadeau de Madrid a été ajouté aux six torpilles du type MK-46 MOD.2 déjà vendues au Maroc pour le même prix symbolique d'un euro ! Sur le plan diplomatique, l'annexion du Sahara Occidental a également un coût très lourd, les Marocains entretenant des actions de lobbying diplomatique pour contrer le travail de la Rasd. Leur coût réel est jalousement gardé. Pour avoir une idée, citons cette révélation du quotidien britannique The Guardian.
Le Maroc a chargé en 2007 le Moroccan American Policy Center (une organisation pro-marocaine aux USA), de faire appel à des cabinets de lobbying américains pour promouvoir son plan d'autonomie pour le Sahara Occidental. Coût de l'opération : près de 30 millions de dollars. L'occupation du Sahara Occidental mobilise d'importants moyens humains, financiers, administratifs et infrastructurels, de quoi développer le nord du Maroc deux fois plus rapidement, se désolent des économistes marocains. La coûteuse aventure prive leur pays d'au-moins 6 points du PIB.


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