Sécurité routière 1 182 retraits de permis de conduire à Tamanrasset Bien que la loi relative à l'organisation, la sécurité et la police de la circulation routière ait été modifiée afin de réduire ou au mieux réprimer les infractions, contraventions et délits, les chiffres enregistrés dans ce cadre restent, le moins que l'on puisse dire, alarmants. Pour l'année 2009, le bilan dressé par la gendarmerie nationale de la VIe région à Tamanrasset fait état de 1 182 retraits de permis de conduire dont plus de 990 cas pour diverses contraventions allant jusqu'à la suspension ou l'annulation du permis, auxquelles s'ajoutent de lourdes peines et amendes forfaitaires. En effet, le même bilan fait ressortir 14 814 amendes infligées à l'encontre des contrevenants et “amorphes” conducteurs ayant fait de l'éducation routière une simple banalité. Le bureau de la sécurité routière (BSR) du même organisme a fait également remarquer, comparativement aux statistiques de l'année 2008, que le nombre de permis retirés et d'amendes infligées, soit respectivement 702 et 10 051, a été moins important par rapport à 2009, nonobstant l'intensification de la police de la circulation routière. C'est dire que la sensibilisation reste le moyen le plus efficace pour remédier à cette situation. Au chapitre des accidents de la route, il convient de noter que le nombre d'homicides commis involontairement est de 40 contre 34 en 2008 . Les causes sont généralement liées à l'excès de vitesse, aux dépassements et manœuvres dangereux suivis de la perte de contrôle du véhicule. Plus de 350 accidents ont été enregistrés. Arezki K. BENI YENNI Taneflith, petite association, grands projets L'association culturelle Taneflith, développement de Béni Yenni lance un projet en partenariat avec l'Institut de coopération pour le développement en Afrique (ICD Afrique) de Marseille, intitulé “Livre d'or pour les droits de l'enfant”. Quoi de plus éducatif pour un citoyen en devenir ? Ainsi, après plusieurs activités réalisées par les collégiens dans plusieurs secteurs, tels que la sauvegarde de l'environnement immédiat, “une urgence pour la protection de la nature qui se meurt”, dira Yazid, enseignant et encadreur associatif. La sensibilisation à la protection de la nature et de l'environnement, si elle n'offre pas le décor escompté dans l'immédiat, promet, par conséquent, de mûrir à long terme. Car d'aucuns pensent parmi ces potaches, citoyens de demain, que le bagage est acquis pour cultiver une citoyenneté écologique. Le “Petit Yani” deviendra grand écolo. Par ailleurs, le projet de sauvegarde de l'enfance jette l'encre pour une île de droits et de sécurité. Taneflith s'attelle, en collaboration largement soutenue avec l'ICD Afrique, sis à Marseille, à l'enseignement par chantiers et ateliers interposés des dizaines d'élèves, enfants des collines oubliées, pour réaliser le “Livre d'or pour les droits de l'enfant”. Ainsi, l'objectif de faire participer le maximum d'élèves, chacun son domaine de prédilection ; BD, poésie, peinture, conte, nouvelle…, pourrait au moins redonner goût à l'enseignement de ce type de valeur, “droits de l'enfant” et, au plus, selon le nombre limité, indiquer que des échanges seraient créés sur fond de récompense. Tout compte fait, le projet ne pourrait que redorer le blason à l'enseignement de ces valeurs universelles dont la société de demain aura certainement besoin. LIMARA B.