Avant de recevoir notre journaliste correspondant de Sétif sur instruction du directeur de la santé et de la population de la wilaya, ayant le sens de la communication, le DG du CHU de Sétif, Abdennour Saâdna, qui croule sous d'innombrables problèmes, s'est mis dans la peau d'un enquêteur de la police. Notre journaliste s'est déplacé jeudi dernier pour avoir d'amples informations à propos de la situation de l'établissement, dont l'arrêt des analyses pour les malades externes, l'absence de fil chirurgical et autres matériels, l'état de l'unité mère-enfant et de l'unité ORL, ainsi que le scanner qui n'a pas été monté depuis quelques mois… Ainsi, au lieu de répondre aux questions de notre journaliste concernant les préoccupations des citoyens, le premier responsable de l'hôpital, ayant besoin d'une thérapie de choc, ne s'est pas empêché de bombarder notre confrère de nombreuses questions. Un véritable interrogatoire digne d'un commissariat de police : êtes-vous journaliste ou correspondant ? Que faites-vous en dehors du métier de journaliste ? Avez-vous une carte professionnelle ? Pourquoi votre carte n'est-elle pas signée par le ministère de la Communication ? Autant de faux-fuyants pour ne pas répondre aux vraies questions que se posent les habitants d'Aïn El-Fouara.