Les douaniers ont célébré, hier, la journée internationale des douanes. La cérémonie s'est déroulée à l'auditorium de l'université de Béjaïa en présence des autorités locales. Les cadres de cette institution ont eu à présenter, de manière succincte, le bilan des activités de l'inspection divisionnaire des douanes à Béjaïa avant de s'attarder sur les facilitations douanières. Objet d'une communication présentée par l'inspecteur divisionnaire, M. Azeb Boualem. Mais paradoxalement, c'est la communication du Pr Rebiai Rachid, qui a suscité le plus d'intérêt auprès du nombreux public, les étudiants mais aussi des douaniers : “Appauvrissement de l'ozone stratosphérique : les LFC et le Protocole de Montréal.” Le professeur a, d'emblée, indiqué qu'on parle d'appauvrissement de la couche d'ozone lorsque l'équilibre naturel est rompu. Et il est suivi d'une destruction en série. “Une molécule peut détruire des dizaines, voire des centaines de molécules.” Et les effets sont très graves sur la santé de l'individu. Cet appauvrissement de la couche de l'ozone stratosphérique peut causer, a énuméré le Pr Rebiai : “un cancer de la peau ; une cataracte des yeux ; une baisse du système de défense ; une baisse de la production végétale etc”. Et parmi les industries, les produits et agents, qui contribuent négativement à l'appauvrissement de l'ozone stratosphérique, il citera l'industrie des mousses, des solvants, les halons, utilisés dans les extincteurs, l'agriculture, la réfrigération et la climatisation, etc. C'est la raison pour laquelle il a appelé à l'adhésion effective des agents des douanes d'autant que l'Algérie bénéficie des aides qu'octroient l'Organisation des nations-unies pour le développement industriel dans le cadre du programme d'élimination et de destruction des SAO. C'est dans le cadre de cette stratégie que depuis le 1er janvier 2010, les pouvoirs publics ont décidé du gel des importations des produits CFC et des halons. Plus encore, à l'horizon 2040, il y a un calendrier d'élimination graduelle des produits HCFC. Pour se faire, une centaine de douaniers ont bénéficié d'une formation spécifique ainsi que des techniciens. Une valorisation des ressources, initiée par l'Onudi. Laquelle organisation devra pourvoir les différents postes douaniers algériens d'équipement, d'analyse et de récupération des SAO.