Pour la JSMB et le MOB, les deux clubs phares de la Soummam, les subventions de l'Etat continuent, pour l'instant, à être la véritable bouffée d'oxygène. Ces formations n'ont d'ailleurs pas cessé de revendiquer cette aide. Pour la JSM Béjaïa, qui est entrée depuis le début de saison dans le monde du professionnalisme, l'APC a voté, il y a quelque temps, un montant qui avoisine 1,5 milliard, et ce comme aide destinée à ce club d'élite. Un club dont les recettes sont vraiment insignifiantes pour l'instant, mais qui table toujours sur ces rentrées d'argent pour payer ses joueurs. “Nous avons besoin de presque 4 milliards pour payer les joueurs”, nous a déclaré l'un des dirigeants des Vert et Rouge de la Soummam. C'est dire que les aides de l'Etat sont toujours attendues afin de faire face aux énormes dépenses. Toutefois, juste après la 17e journée, la JSMB semble retombée dans ces problèmes financiers. Les dernières révélations du président, faites récemment lors d'une conférence de presse, montrent que les recettes du stade de l'Unité maghrébine sont dérisoires et les caisses du club béjaoui presque vides. Un vrai dilemme pour la direction de la JSMB qui, rappelons-le, doit payer aux joueurs pas moins de quatre mois de salaire et quelques primes. Dans le même registre, la JSMB attend aussi l'argent des subventions de la wilaya et de l'APC. Ces dernières ayant promis chacune une somme qui entre dans le cadre des subventions du club. “Depuis décembre, nous n'avons reçu que 5 millions de dinars de la wilaya comme subvention et aide venant des autorités locales. Nous attendons toujours la subvention de l'APC et une autre aide de la wilaya pour respirer. Sans ces subventions, il nous est très difficile de travailler dans la sérénité afin d'atteindre notre objectif”, nous a déclaré hier M. Sadji, manager général du MO Béjaïa. Toujours, à propos de ces subventions de l'Etat, notre interlocuteur précise encore à ce sujet : “Ce sera vraiment difficile pour nous sans ces subventions. Nous avons eu, certes, une aide de Cevital et une autre de la Sarl Boudiab, mais cela reste insuffisant pour subvenir aux besoins du club. Pour l'instant, ce sont les membres du directoire qui mettent la main à la poche, mais jusqu'à quand ?” s'interroge encore le manager général du club le plus populaire de la wilaya de Béjaïa. Cet état de fait dénote que les clubs peinent toujours à trouver des sources de financement. Ces derniers se rabattent, donc, sur les subventions des autorités locales, APC et APW, pour espérer continuer à gérer leur club. A. H.