L'université Ferhat-Abbas de Sétif abrite, depuis le début de la semaine, une conférence nationale intitulée “Promesses et défis de l'Université algérienne après 5 ans de réforme LMD”. Cette manifestation à laquelle ont pris part des responsables, professeurs et étudiants est présidée par le Dr Mami Abdellatif Naouel et dirigée par M. Torki Saad, chef du département de langue et littérature anglaises. “L'architecture LMD a été introduite en Algérie dans les années 2004-2005. De nombreuses questions ont, jusqu'ici, suscité l'intérêt en fonction de sa mise en œuvre et de sa pertinence. Dans ce contexte de mondialisation, une telle expérience semblait représenter le meilleur choix afin de suivre le rythme de l'internationalisation du XXIe siècle. Toutefois, une introduction réussie du système LMD est encore dépendante de l'intégration d'aspects spécifiques à l'université algérienne. En dépit de la garantie de l'équivalence internationale des diplômes, il est nécessaire non seulement de localiser le projet LMD dans le développement économique et social du pays, mais aussi de le rendre pertinent dans le contexte algérien de l'adaptabilité. Il faut donc accorder les formations aux opportunités d'emplois potentiels”, dit la présidente de la conférence. Et de poursuivre : “En outre, cette conférence nationale a pour but principal de déterminer si notre appréhension face au système LMD est justifiée par le fait qu'il soit plus facile de changer les lois que les attitudes, et la réforme n'est atteinte que par des personnes qui peuvent passer à l'action.” Il faut noter que cette réunion, ayant pour but de mettre l'accent sur l'expérience des départements de langues, en particulier la langue et littérature anglaises, à travers la présentation et l'évaluation de cette expérience afin de déterminer les résultats obtenus et de formuler des recommandations pour contribuer à l'élaboration d'un système efficace dans son application, a connu la participation d'éminents chercheurs des universités et des ENS de Constantine, Béjaïa, Annaba, Ouargla, Laghouat, Sidi Bel-Abbès, Tlemcen, Batna, Guelma, Biskra, Oum El-Bouaghi, Khenchela et Sétif. Selon les organisateurs, les objectifs de cette conférence nationale sont multiples. Le développement d'une base solide pour une bonne mise en œuvre du système LMD dans nos universités, ainsi que celui du débat et des études de cas sur “la pièce manquante”, pour une mise en œuvre réussie dans le contexte algérien, sont les principaux axes visés.