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Réponse du ministère de la Culture suite à l'article paru en page 11 de notre édition du jeudi 21 avril 2011 sous le titre “À Tlemcen, Mohamed Arkoun est le grand absent”
Publié dans Liberté le 26 - 04 - 2011

“De son vivant, le professeur Mohamed Arkoun a été souvent invité aux colloques scientifiques organisés par le ministère de la Culture, mais n'a pu y prendre part. Dès l'annonce de son décès, Madame la ministre de la Culture a adressé à la famille du défunt un vibrant message de condoléances avant de joindre par téléphone, depuis Tlemcen même où elle se trouvait alors en visite de travail, Madame Arkoun à qui elle a fait part de l'immense tristesse, affliction et compassion du peuple algérien en cette douloureuse circonstance qu'est la perte d'une figure algérienne de la pensée universelle.
La famille proche du penseur, ses frères, ses sœurs, ses neveux, ses cousins ainsi que toute la population de la commune des Aït Yanni ont œuvré dans la dignité et avec toute la détermination nécessaire afin que le défunt soit inhumé auprès des siens au cimetière de la famille, aux Aït Yanni où repose un autre Algérien illustre, le regretté Mouloud Mammeri. Son épouse préféra l'enterrer au Maroc.
Dans l'oraison funèbre du professeur Abdessallam Cheddadi, de l'université de Rabat, prononcée lors de la veillée du troisième jour du décès du professeur Mohamed Arkoun, on peut lire : "J'ai parlé hier matin avec un des natifs de sa commune, le professeur Slimane Hachi, qui m'a exprimé le regret que Mohamed Arkoun ne soit pas enterré dans son village natal, au côté de Mouloud Mammeri. Il m'a chargé également d'exprimer ses condoléances à Mme Arkoun et à tous les membres de sa famille, et à porter une couronne sur sa tombe. Il m'a par ailleurs informé qu'un hommage lui sera rendu prochainement à Alger et dans son village d'origine."
Par ailleurs, à l'occasion du quarantième jour de la mort du professeur Arkoun, une cérémonie fut organisée aux Aït Yanni par sa famille, avec le concours des associations culturelles de la commune. Dans une salle comble face à un auditoire attentif, venu nombreux assister à un moment d'intense communion, des artistes, des chercheurs et des universitaires s'y sont exprimés, en présence du professeur Abdessallam Cheddadi, que Slimane Hachi, Directeur du CNRPAH, a tenu à associer à cet hommage. L'émotion était à son comble quand Abdessallam Cheddadi a déclaré dans son intervention : "Au Maroc aussi, Mohamed Arkoun est chez lui", emboîtant ainsi le pas au cours projeté dans la salle, quelques instants auparavant, que le défunt avait donné dans une prestigieuse université sur le Maghreb. Et c'est autour d'un grand couscous qu'Abdessallam Cheddadi fit plus ample connaissance avec la grande famille Arkoun et les villageois dans la maison même du cher disparu.
À l'occasion du grand évènement qu'est "Tlemcen capitale de la culture islamique 2011", quatre grands colloques scientifiques ont déjà été organisés et d'autres sont prévus au cours de l'année 2011. La pensée de Mohamed Arkoun parcourt tous ces rendez-vous scientifiques où s'expriment des chercheurs et universitaires algériens aux côtés de leurs collègues venus de nombreux pays musulmans et de pays non musulmans, avec l'inébranlable volonté de donner de l'islam l'image d'une culture accueillante, ouverte sur le monde et partie prenante de la conscience du monde.
Toutes les manifestations scientifiques et culturelles programmées lors de cet évènement se donnent pour objectif d'offrir au monde l'image d'un islam de paix, de convivialité et de modernité, en même temps que nous délivrons le message selon lequel nous voulons vivre au présent et dans le présent, et que nous ne nous contenterons plus de l'évocation de nos âges d'or. C'est cela même qui ressort du discours d'ouverture du chef de l'Etat quand il dit : "Nos âges d'or, nous voulons les conjuguer au présent, car la civilisation humaine ne peut se passer de nos gisements de spiritualité, de culture, d'histoire et d'imaginaire. Nos âges d'or ne se contentent plus d'être évoqués, ils veulent se succéder, se poursuivre, se frayer leur chemin dans le présent, continuer leur route comme les viatiques indispensables à la montée de la sève des générations.
Nous voulons éclairer la route avec les lumières du passé, car nous savons parfaitement qu'il ne suffit pas d'être le contemporain du monde pour être moderne." Ne sont-ce pas là des enseignements puisés dans la pensée de Mohamed Arkoun qui parle à la fois au monde et aux musulmans disant à l'un qu'il ne peut se passer de la culture islamique et aux autres qu'ils ne peuvent concevoir leur monde comme une île ? Se revendiquer de Mohamed Arkoun, c'est s'imprégner de la subtilité de sa pensée et de l'acuité de ses vues. Nous essayons d'en être dignes et à la hauteur, en en prolongeant le sillage et en nous inspirant de la profondeur de sa pensée.
C'est d'abord comme cela que nous préférons le célébrer. Au demeurant, un grand colloque international, à la hauteur du personnage, sera consacré, à Alger, à la pensée et à l'œuvre de Mohamed Arkoun.”
Zahira Yahi,
Chef de cabinet au ministère de la Culture


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