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La fille des Aurès 95eme partie
Publié dans Liberté le 20 - 12 - 2011

Résumé : Nawel est triste pour Ammir… Ce dernier avait toutes les qualités qu'une femme pourrait apprécier chez un homme. Mais elle ne pouvait l'épouser car elle s'était déjà engagée. Des larmes d'amertume coulèrent sur ses joues. Ammir tente de la consoler… Il était certes déçu, mais refusait d'admettre la tristesse de Nawel.
Ammir lui tendit un mouchoir et lui tapote les mains :
- Pourquoi toute cette tristesse Nawel ? N'es-tu pas heureuse ?
Nawel essuit ses yeux et se mouche :
- Je... je ne voulais pas te blesser Ammir. Je suis triste pour toi car je comprends la profondeur de tes sentiments…
- Oh… je suis certes déçu et triste, mais cela me passera si je te sais heureuse et comblée avec ton future mari.
Elle hoche la tête :
- Je… je voulais que tu saches surtout que nous pourrions rester de très bons amis… même si un jour ton devoir t'éloigne du pays… je… j'aimerais que tu gardes en souvenir notre amitié. J'ai été chanceuse de rencontrer un homme de ta branche. Mais mon devoir demeure auprès de mes malades dans mon pays… Toi, par contre, ton devoir t'appelle auprès de ta représentation diplomatique. Un jour tu quitteras l'Algérie pour te rendre dans un autre pays, ou tout bonnement rentrer chez-toi. Alors tu regretteras d'avoir cédé à un moment de faiblesse. Je ne pourrais jamais quitter mon pays Ammir…
Le jeune homme déglutit avant de répondre :
- Tu me vois aussi triste que toi de devoir te quitter. Mais à bien réfléchir, tu touches à un point sensible Nawel… Non seulement ton analyse s'avère des plus logiques, mais je me rends compte que j'ai eu une chance inouïe de rencontrer une femme aussi sincère et aussi fidèle envers son pays… Mon admiration pour toi n'aura désormais plus de limite.
Il lui prend la main et la serre dans la sienne :
- Sois heureuse Nawel ! Tous mes vœux de bonheur pour toi et ton futur époux.
Il se lève :
- J'espère que tu m'inviteras à ton mariage.
Nawel sourit à travers ses larmes :
- Bien sûr… Mais avant cela, tu es déjà invité à celui de Hakima.
- Hakima… ? Elle se marie… ?
- Oui, avec son rédacteur en chef. C'est dans deux semaines.
La fête battait son plein. Hakima est enfin sereine. Elle jette un coup d'œil à Faouzi qui se tenait à ses côtés. Ce dernier lui souriait, heureux et détendu :
- Toute ta famille est là, et la mienne aussi. Je n'arrive pas encore à croire qu'on a pu réunir tout ce monde autour de nous.
- Oui, j'avoue que je ne m'y attendais pas… Lors de mon déplacement à Batna pour la régularisation des papiers, il y avait tant de monde chez mon grand-père Mabrouk que j'avais du mal à retenir tous les noms.
- Cela se comprend. Tu as vécu seule durant de longues années, et hop ! un jour tu te découvre une grande famille. Heu…je n'oublierais jamais cette waâda que ton grand-père avait organisée pour fêter le retour de l'enfant prodige… J'ai mangé tellement de couscous que j'en ai été malade… (Il rit). Mais à bien faire les comptes, cela en valait bien la peine.
Nawel, qui discutait avec des invités, vint vers eux. Elle était accompagnée d'un homme que Hakima présenta tout de suite à son mari :
- Faouzi... je te présente Ammir Kumar. Un diplomate indien… C'est un ami à moi et à Nawel… Je suis heureuse que tu sois là Ammir.
- Tous mes vœux de bonheur mes amis, leur dit-il en leur serrant la main.
Il prend une enveloppe et la tendit à Hakima :
- Pour que Bollywood ne soit plus un rêve, voici un billet pour New Delhi et une prise en charge totale pour un voyage en Inde… J'espère que tu t'y plairas.
Hakima écarquille les yeux :
- Un voyage en Inde ! Je n'en reviens pas !
- Fais-nous donc un bon reportage à ton retour, dit Ammir avec un sourire.
Adel s'approche d'eux :
- Je vois que tout est bien qui finit bien.
Il entoure Nawel de ses bras :
- Nous allons nous marier nous aussi vers la fin de l'été… N'est ce pas ma puce ?
Nawel acquiesce :
- Oui… Mais d'ici-là, tu devras terminer ta série d'injections.
- Je ferais ce que tu voudras… Je n'ai rien d'autre à faire d'ailleurs que suivre tes directives.
Ils rirent. Ammir embrasse les deux couples avant de prendre congé.
Après des années de souffrance et de privation, Hakima put enfin respirer… Elle avait retrouvé une famille, fondé un foyer et entamé une belle carrière. La fille des Aurès, ressentirait toujours cette fierté liée à son sang. Et quoi qu'il en soit, les liens du sang sont toujours les plus forts. Elle n'en doutait plus d'ailleurs, depuis que la vérité lui est apparue, tel un rayon de soleil au milieu d'une tempête.
Nawel, de son côté, se maria avec Adel. Elle est heureuse de ressentir la chaleur d'une famille autour d'elle. Ses beaux-parents la prirent tout de suite en affection, et elle n'eut plus rien à demander si ce n'est une vie paisible et sereine auprès de son mari.
Ammir gardera longtemps le contact avec ses deux amies. Un jour pourtant, il dû quitter l'Algérie pour rentrer chez-lui. Nawel avait été perspicace dans ses prévisions. Le temps lui donnera raison. Mais malgré la distance, les liens d'amitié demeurèrent plus forts…
Ah ! j'oublie un autre détail : Houria. Après une longue traversée du desert, cette "revenante" pu enfin retrouver le droit chemin. Elle avait déniché un travail dans un atelier de couture et confirma tout de suite ses talents dans ce domaine où il s'avèra être une grande experte dans le prêt-à-porter et les tenues de soirée. Loin d'être ingrate, elle avait gardé le contact avec Hakima et Nawel qui l'avaient aidée à reprendre confiance en elle, à un détour de son existence où elle s'était crue perdue à jamais. C'est comme cela qu'elle débarque un matin à la rédaction pour annoncer à Hakima qu'elle venait de s'associer à une autre couturière pour lancer sa propre affaire. Depuis, Houria retrouva toute son assurance et pu même porter assistance à d'autres femmes, qui, comme elle, avaient, à un moment de leur vie, succombé à la tentation.
La fille des Aurès : un récit inspiré d'une histoire vraie.
Fin
Y. H.
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