De puissants groupes industriels et de communication marocains seraient derrière la prolifération des serveurs vocaux en Algérie. Les sommes colossales récoltées grâce aux appels surtaxés (en général, 10% sont versés à l'opérateur Algérie-Télécom, et le reste atterrit dans les caisses des éditeurs de services) sont rapatriées au Maroc. Selon les spécialistes, l'usage de numéros surtaxés est très risqué : au-delà des 10 premières minutes, les services des télécommunications ne sont plus en mesure de protéger efficacement l'utilisateur.