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Assiégé à l'ambassade d'Equateur à Londres
Le fondateur de WikiLeaks, le casse-tête de David Cameron
Publié dans Liberté le 21 - 08 - 2012

Alors que la Grande-Bretagne est déterminée à l'extrader vers la Suède, où il est accusé de viol, Julian Assange, mise sur la pression diplomatique exercée par l'Equateur et les pays sud-américains pour faire plier le chef du gouvernement britannique.
Réfugié à l'ambassade d'Equateur, qui est assiégée par la police britannique, Julian Assange, est décidé à ne pas se rendre, d'autant plus que Londres doit composer avec la pression diplomatique exercée par les pays latino-américains pour honorer l'asile politique accordé au fondateur de WikiLeaks par l'Equateur.
Le soutien des ministres des Affaires étrangères de l'Union des nations sud-américaines (Unasur), convoqués dimanche par l'Equateur à Guayaquil, impose la plus grande prudence à Londres, déjà en délicatesse avec l'Argentine sur la souveraineté disputée des îles Malouines. Appelant “les parties à poursuivre le dialogue afin de parvenir à une solution mutuellement acceptable", l'Unasur a réaffirmé “le droit souverain des Etats d'accorder l'asile".
Par ailleurs, le 24 août prochain, l'Organisation des Etats américains (OEA) convoquera à Washington une réunion de ses membres, à laquelle ne participeront ni les Etats-Unis ni le Canada. De son côté, le ministère britannique des Affaires étrangères, s'il a écarté un assaut de l'ambassade et insiste désormais sur le fait que le dénouement du cas Assange pourrait prendre un temps “considérable", maintient qu'il doit appliquer la décision de la Cour suprême autorisant l'extradition de Julian Assange vers la Suède et donc l'arrêter dès qu'il aura posé le pied dehors. Dimanche, le discours du fondateur de WikiLeaks, prudemment prononcé depuis le balcon de l'ambassade, sous statut diplomatique, n'a guère fait avancer les choses.
Assange s'en est pris principalement aux Etats-Unis, évitant soigneusement d'évoquer les accusations de viol et agression sexuelle portées contre lui en Suède, qui motivent son extradition. “Julian Assange a délibérément évité le sujet qui fâche, c'est-à-dire la raison pour laquelle il est recherché par la police suédoise", observait hier matin le quotidien The Independent.
Or, relève le journaliste, “s'il était réellement engagé dans une bataille pour éviter l'emprisonnement aux Etats-Unis pour son travail pour WikiLeaks plutôt que d'avoir à répondre d'une accusation sordide d'agression sexuelle, ce ne sont pas des centaines, mais des milliers de supporters qui auraient été devant l'ambassade dimanche". L'avocat d'Assange, l'ancien juge espagnol Baltasar Garzon, a expliqué qu'il concentrait ses efforts pour obtenir du Royaume-Uni un sauf-conduit pour sortir Julian Assange du pays sans être arrêté.
Mais la présence policière devant et à l'intérieur du bâtiment, dont l'ambassade d'Equateur n'occupe qu'un appartement, ne laisse aucun doute sur l'intention des Britanniques de l'arrêter dès qu'il posera un pied dehors. Lundi matin, le calme régnait devant l'ambassade toujours entourée d'un cordon policier. Une petite dizaine de militants faisait le pied de grue devant l'immeuble situé dans un quartier chic de Londres, à côté de photographes et d'équipes de télévision.
La presse britannique, qui rivalisait de solutions à la James Bond la semaine dernière pour “exfiltrer" Assange, insistait hier sur l'impasse dans laquelle semblent s'enfoncer les protagonistes, misant sur un “siège prolongé". Pour rappel, le cyber-activiste australien est retranché dans l'ambassade depuis deux mois.
Il a demandé et obtenu l'asile auprès de l'Equateur pour échapper à son extradition vers la Suède, où la justice veut l'entendre sur des accusations d'agression sexuelle et de viol. Julian Assange dit craindre, s'il est envoyé en Suède, d'être ensuite extradé vers les Etats-Unis, où il pourrait être lourdement condamné pour espionnage, après la publication en 2010 par son site WikiLeaks de centaines de milliers de télégrammes diplomatiques américains.
M T./Agences


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