BOUMERDÈS : Une annexe Ansej ouvre ses portes à Khemis El-Kechna Une annexe de l'Ansej a été ouverte à Khemis El-Kechna. Située devant le siège de l'APC, cette structure qui s'étale sur 100m2 compte devra prendre en charge 30% des activités de l'Ansej dans la wilaya de Boumerdès. De nombreux jeunes qui faisaient des kilomètres pour déposer leurs dossiers à Boumerdès ont accueilli son installation avec joie. “Il était temps car nous avons fait longtemps des va-et-vient jusqu'à Boumerdès pour remettre un document", affirme un jeune entrepreneur. Le directeur de cette nouvelle agence M. Tarek Benguermit affirme que cette annexe va soulager aussi bien les jeunes de la daïra de Khemis El-Kechna que les employés de l'antenne Ansej de Boumerdès. À noter que cette structure va prendre en charge plusieurs communes notamment Khemis El- Kechna, Ouled-Moussa, Hammadi et Larbaâtache. Nacer Zerrouki Les habitants des chalets de Naciria souffrent le martyre Les conditions de vie des habitants des chalets de Naciria empirent de jour en jour du fait de la dégradation de leurs habitations et l'existence d'une décharge communale dans la périphérie. Les 171 chalets que compte le site ont été conçus avec des matières dégradables, ce qui a accéléré leur détérioration. “Mes enfants sont atteints d'asthme en raison de l'humidité et l'exiguïté des chalets. Ce problème a été aggravé par les odeurs et la fumée toxique qui se dégagent de la décharge qui est toujours mise à feu", se lamente un père de famille. Ces habitations provisoires étaient destinées aux sinistrés du séisme du 21 mai 2003. Néanmoins, il reste encore 11 familles qui attendent depuis 9 ans d'être relogées. Certains ont refusé les logements qui leur ont été octroyés sous prétexte qu'ils ne répondent pas à leur besoins. Les autres chalets ont été réattribués aux cas sociaux. Ces derniers se plaignent de la situation catastrophique dans laquelle se trouvent leurs habitations et ils déplorent les retards enregistrés dans la réalisation de leur relogement. Ils s'indignent en outre de la dégradation des routes devenues impraticables en raison des va-et-vient incessants des camions de gros tonnage des entreprises chargées de la réalisation des projets de logements RHP. Le calvaire des résidents est accentué par les désagréments dus à l'existence d'un point de vente de boissons alcoolisées au milieu du champ d'oliviers du côté sud du site. Des jeunes désœuvrés y ont improvisé de petites cabanes où ils écoulent toutes sortes de boissons, voire même de stupéfiants. L'endroit est devenu le point de prédilection pour les délinquants de tout acabit. Ce commerce illicite a été éradiqué en 2011, mais il a repris de plus belle au grand dam des habitants. Il faut noter que plusieurs vols de voitures y ont été enregistrés depuis le début de l'année en cours. Nassim Ouhib LAGHOUAT : Le siège de la daïra de Hassi R'mel assiégé par les travailleurs de la commune N'ayant pas perçu leur salaire depuis 2 mois pour les un et plus de 9 mois pour d'autres, des dizaines de travailleurs de la commune de Hassi-R'mel, chef-lieu de daïra situé à quelque 120 kilomètres au sud de Laghouat, ont investi dimanche passé, la devanture du siège de la daïra pour dénoncer la gestion catastrophique de la mairie en général et des ressources humaines en particulier. Le calvaire de ces protestataires persiste encore. La gestion de la mairie, selon eux, est à l'origine du non-paiement de leurs salaires. La veille de la fête de l'Aïd, ils se retrouvent dans une situation de précarité aiguë, notamment les chefs de famille qui ont dû difficilement faire face aux dépenses du mois de Ramadhan, de l'Aïd El Fitr et de la rentrée scolaire. En absence du chef de daïra, ils lancent désespérément un SOS interpellant la tutelle pour se pencher en urgence sur leur cas et prendre en charge leurs préoccupations. BOUHAMAM Arezki
