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Malgré l'adoption du projet de Constitution, qui sera soumis à référendum
Le calme n'est pas revenu en Egypte
Publié dans Liberté le 01 - 12 - 2012

Des militants anti-Morsi ont manifesté hier en Egypte, après l'adoption à marche forcée de la Constitution par une commission dominée par les islamistes, accentuant la tension entre le président issu des Frères musulmans et son opposition. “Cette Constitution n'a pas de valeur, pas d'avenir, elle sera à jeter dans les poubelles de l'Histoire", a déclaré à la télévision l'une des figures de l'opposition, Mohamed El-Baradei, ancien chef de l'agence nucléaire de l'ONU.
Comme dans l'ancienne Constitution, le projet fait des “principes de la charia" la “source principale de la législation", une formulation assez consensuelle en Egypte, qui ne fait pas des préceptes de la loi islamique la source unique du droit. Mais d'autres articles faisant référence à la charia sont toutefois très décriés par les Coptes et l'opposition laïque, qui y voient une possibilité de renforcer la place de la loi islamique, en particulier dans ses interprétations les plus rigoristes. La liberté de croyance est protégée, mais le texte ne se réfère qu'à l'islam, au christianisme et au judaïsme, ce qui laisse ouverte la porte à des discriminations contre les adeptes de religions minoritaires comme les bahaïs, selon des défenseurs des droits. Il n'en demeure pas moins que la commission constituante égyptienne a adopté hier tôt dans la matinée un projet de Constitution pour tourner définitivement la page de l'ère Moubarak, mais le texte, qui doit être rapidement soumis à référendum, est déjà très critiqué par l'opposition. Les membres de cette commission, dominée par les islamistes, ont voté les 234 articles qui leur étaient soumis au cours d'une séance-marathon entamée jeudi en début d'après-midi et qui s'est poursuivie toute la nuit, a annoncé le président de la commission, Hossam El-Ghiriani.
Le texte, adopté à l'unanimité selon M. Ghiriani, doit être transmis au président Mohamed Morsi, et un référendum doit être organisé dans deux semaines, afin que cette nouvelle loi fondamentale puisse remplacer celle abrogée après la chute de Hosni Moubarak début 2011. L'adoption en toute hâte de ce projet qui était enlisé depuis des mois survient en pleine crise politique sur les pouvoirs présidentiels renforcés que Mohamed Morsi s'est octroyés la semaine dernière.
De nouvelles manifestations anti-Morsi étaient attendues vendredi, tandis que les partisans du président islamiste ont prévu de manifester samedi. Mohamed Morsi a réaffirmé jeudi soir que ces pouvoirs renforcés n'étaient que “temporaires" et disparaîtraient une fois la nouvelle Constitution adoptée. Le projet de loi fondamentale veut donner à l'Egypte un cadre institutionnel reflétant les aspirations démocratiques et les changements issus de la révolte populaire qui a provoqué la chute de Hosni Moubarak en février 2011. Mais l'opposition libérale et laïque, de même que les Eglises chrétiennes coptes, ont boycotté les travaux de la commission, l'accusant de préparer un texte faisant la part belle aux vues des islamistes dont est issu le président Morsi et offrant peu de garanties en matière de protection des droits. Ceci étant, le projet prévoit aussi de limiter la présidence à un mandat de quatre ans renouvelable une fois, alors que M. Moubarak avait dirigé le pays pendant trois décennies. La fonction de vice-président est supprimée, les intérims étant assurés par le Premier ministre pour les empêchements temporaires et par le président de la Chambre des députés en cas de vacance de la présidence. Les anciens cadres dirigeants du parti de M. Moubarak, le Parti national démocrate, en fonction lors de la révolte contre son régime, ne peuvent plus se présenter aux élections présidentielles, législatives et municipales.
Les syndicats ne peuvent être dissous et les journaux ne peuvent être saisis ou suspendus, sauf sur décision de justice. Un article très critiqué par les défenseurs des droits permet de traduire des civils devant des tribunaux militaires “en cas de crise de nature à nuire aux forces armées". “Le projet protège certains droits mais en sape d'autres", a estimé l'organisation Human Rights Watch dans un communiqué.
R. I. / Agences


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