Le B to B, business to business, a été le sujet de la rencontre sur l'e-commerce organisée le 26 juin par Octave.biz en collaboration avec la Chambre de Commerce et d'Industrie Algéro-Française (CCIAF) à Alger (siège de la CCIAF, 01 rue professeur Vincent). Il était question d'aborder les difficultés d'imposer l'e-commerce et la possibilité de son adaptation en Algérie devant l'inexistance du payement électronique. Animée par Selim Mazni, chargé de développement en Algérie pour la société Octave.biz, la conférence était une occasion de « clarifier » certains points liés à l'importance de l'économie numérique, l'e-commerce et son évolution dans le monde. Egalement, de faire valoir le commerce en ligne à l'heure des révolutions des technologies du web. Pour ensuite bondir sur le commerce en ligne B to B, qui désigne les échanges entre un fournisseur de produits intermédiaires et un producteur distribuant au consommateur final. Selon Selim Mazni le B to B est « un axe stratégique pour les entreprises algériennes ».Néanmoins la notion du Business to Business est très peu connue en Algérie malgré la possibilité de son adaptation par les entreprises algériennes, car il permet de « créer un réel avantage concurrentiel pour l'entreprise et son réseau de distribution », a-t-il indiqué. « Dans le B to B il n'y en a pas de problématique de payement car il n'y a aucun distributeur dans le monde qui se fait payer par son revendeur ou son grossiste par carte bancaire », comme l'a encore affirmé le chargé de développement en Algérie de la société Octave.biz. Le Business to Business comporte en lui plusieurs avantages. Il permet, comme l'a rappelé le conférencier, aux professionnels de « vendre leur produits grâce à une plateforme sur laquelle les grossistes et les revendeurs pourront se connecter en ayant un log-in et voir la disponibilité des produits et les stocks et pouvoir acheter de grandes quantités ». Pour se faire, « Octave.biz permet de passer à ce type d'e-commerce en attendant de la démocratisation du B to C », a-t-il ajouté. D'autant plus que le B to B est beaucoup « plus adaptable aux entreprises algériennes ». Selim Mazni a aussi affirmé la possibilité de passer ensuite par le B to C, « en continuant le système de vente actuel en adoptant un autre plus informatisé et plus adapté à un système de gestion encore plus intéressant pour pouvoir vendre d'une manière plus profitable. » Toujours selon Selim Mazni, l'e-commerce est possible en Algérie, « il y a déjà des réalisations qui sont faites en B to C pour l'instant ». Parmi les sites e-commerce lancés Algérie,ont été évoquées Nechrifenet.com et kitabi.dz, qui sont les deux premiers sites réalisés par Octave.biz. Optimiste, Selim Mazni a en outre dressé un bilan favorable de la croissance de l'économie numérique à l'échelle planétaire « les entreprises sont de plus en plus contraintes à se mettre à jour pour répondre aux demandes, pour être productives, et pour être compétitives, et se différencier par rapport à la concurrence, c'est le cas des entreprises en Algérie ». I.A Nom Adresse email