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L'attaque programmée contre la syrie ne fait pas l'unanimité
Les va-t-en-guerre face à leur opinion publique
Publié dans Liberté le 29 - 08 - 2013

Chaque jour qui passe est mis à profit par les capitales occidentales pour tenter de convaincre l'opinion publique de la nécessité d'attaquer le régime de Bachar al-Assad, que le vice-président américain, Joe Biden, a clairement désigné comme responsable de l'attaque aux armes chimiques le 21 août dernier.
Hier, la pression est montée d'un cran car les pays occidentaux, emmenés par Etats-Unis, se sont dit convaincus par la responsabilité du régime dans l'attaque chimique du 21août près de Damas. Cette coalition naissante semble sur le point de lancer une action militaire contre le régime syrien, alors que les alliés russe et iranien de Bachar al-Assad ont mis en garde contre une déstabilisation de l'ensemble de la région. Pendant ce temps, les experts de l'ONU continuaient leur enquête sur un éventuel usage d'armes chimiques.
Ils ont repris leur travail, mercredi matin, après une suspension de leur mission la veille pour des raisons de sécurité. Ainsi, les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne notamment se sont déclarés prêts à agir, non pas pour renverser le régime de Bachar al-Assad, mais pour le "dissuader" d'avoir de nouveau recours à des gaz toxiques. Le Premier ministre britannique, David Cameron, et le président américain, Barack Obama, qui se sont entretenus mardi au téléphone, n'ont "aucun doute sur la responsabilité du régime d'Al-Assad" dans l'attaque, a ainsi indiqué Downing Street. Leur emboîtant le pas, le numéro deux de la Maison-Blanche, Joe Biden, a déclaré que "le président pense et je pense que ceux qui utilisent des armes chimiques contre des hommes, des femmes et des enfants sans défense doivent rendre des comptes".
Ceci étant, le gouvernement américain doit rendre public cette semaine une partie d'un rapport des services de renseignement étayant la responsabilité syrienne. À en croire le magazine américain Foreign Policy, la conviction américaine se base notamment sur l'interception de conversations téléphoniques entre un responsable du ministère syrien de la Défense et le chef de l'unité des armes chimiques. Le Premier Ministre britannique, David Cameron, a convoqué le Parlement aujourd'hui pour voter "la réponse du Royaume-Uni", en insistant sur la nécessité d'agir de façon "légale".
François Hollande, qui reçoit aujourd'hui le président de la Coalition nationale syrienne, Ahmad al-Jarba, s'est dit lui aussi "prêt" à intervenir militairement pour "punir" Damas qui a "gazé" son peuple. Une éventuelle frappe est "une question de jours", a estimé Ahmad Ramadan, dirigeant de cette coalition de l'opposition, en faisant état de "rencontres entre la coalition, l'armée syrienne libre et les pays alliés, où ont été discutées les cibles éventuelles", dont des aéroports, bases militaires et dépôts d'armes.
Un des responsables de l'administration Obama, qui a exclu l'envoi de "troupes au sol", a indiqué que l'intervention serait limitée à une campagne ponctuelle de quelques jours de tirs de missiles de croisière Tomahawk depuis les quatre destroyers croisant au large de la Syrie. Ne restant pas les bras croisés, la Russie et l'Iran, fidèles alliés du régime Al-Assad, ont mis en garde contre les conséquences régionales d'une telle intervention. Lors d'une conversation téléphonique mardi avec l'envoyé spécial de la Ligue arabe et de l'ONU, Lakhdar Brahimi, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a ainsi "insisté sur le fait qu'il n'y avait pas d'alternative à une solution politico-diplomatique en Syrie, en remarquant que les tentatives de solution militaire ne mèneraient qu'à une déstabilisation supplémentaire de la situation dans le pays et la région".
La veille, le ministre iranien de la Défense, le général Hossein Dehgan, avait lui aussi jugé qu'"en cas d'action militaire contre la Syrie, la sécurité et la stabilité de la région serait menacée". À signaler que le régime syrien, qui affirme n'avoir "jamais utilisé d'armes chimiques", a averti qu'il se défendrait en cas de frappe. "Nous avons deux options : soit nous rendre, soit nous défendre (...) Le seconde alternative est la meilleure", a affirmé le ministre des Affaires étrangères, Walid Mouallem, en soulignant que "nous avons des moyens de défense qui vont surprendre".
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