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Ambiance festive au sud du pays
Laghouat perpétue la tradition berbère
Publié dans Liberté le 12 - 01 - 2014

Les habitants de cette paisible région du Sud fêtent le nouvel an amazigh dans la convivialité, avec la première coupe de cheveux pour les petits garçons et le sacrifice d'un coq fermier.
Au chef-lieu d'Ouargla qui abrite le Kseur El-Âtiq, toute une semaine culturelle a débuté il y a quelques jours et prendra fin aujourd'hui au centre culturel Moufdi-Zakaria pour fêter Yennayer. Plusieurs galas avec une variété de styles artistiques étaient au rendez-vous. Les expositions de l'artiste Abderrahmane Ben Hellal sur l'héritage culturel, historique et civilisationnel de la région ont fait revivre au public le quotidien de la cité antique des Ouardjelane (actuelle Ouargla).
En plus d'un atelier ouvert pour l'apprentissage de la langue berbère, ces journées de fête ont été également marquées par des soirées de chants amazighs avec des troupes locales et autres démonstrations folklorique des karkabou qui vont aussi réchauffer les soirées de la ville.
Selon les citoyens approchés par Liberté, cette date symbole "donne lieu à une ambiance particulière, empreinte de ferveur, de joie et de communion, à laquelle toutes les familles se préparent, plusieurs jours à l'avance, pour célébrer, avec faste, cet événement très attendu de l'année, faisant partie des fêtes que les Ouardjelane attendent".
Comme chaque année, Yennayer ne passe jamais inaperçu à Laghouat. Les habitants de cette paisible région du Sud fêtent le nouvel an amazigh dans la convivialité.
Déjà, à quelques jours de la fête de Yennayer, les magasins et autres marchés de Laghouat, cité antique des Maghrawas, les villes et les villages sont envahis par des étals de toutes sortes de confiseries et fruits, secs ou frais. Sur ces étals achalandés, on y trouve toutes sortes de marques de chocolat, bonbons, cacahuètes, dattes, figues sèches, dattes fourrées, etc.
La coutume en cette occasion, c'est le renouvellement des pierres du foyer de la cheminée. La tradition, nous indique-t-on, veut que tout ouvrage commencé, tel que le tissage, soit terminé ce jour-là qui coïncide avec le nouvel an amazigh 2964. La célébration de cette date se fait également à travers des rituels, de sacrifices et de plats singuliers pour cette fête.
Les maisons sont nettoyées de fond en comble, repeintes, décorées et ouvertes à la famille et aux amis pour se réunir autour d'un banquet préparé en la circonstance. Le septuagénaire Youcef Bourezg, artiste en retraite de son état, nous a indiqué que "cette fête a toujours été célébrée tout comme l'an de l'hégire avec les mêmes mets, les mêmes cérémonies, chants religieux, friandises, récitation du Coran et le plat principal, qui n'est autre qu'un couscous spécial dont la sauce contient plus d'ingrédients et de condiments que d'habitude, dont les légumes frais et secs de toutes variétés". Pour célébrer dans une ambiance festive cette journée des aïeux, on met une fève sèche dans la marmite, et celui qui aura la chance de la trouver dans sa cuillère sera désigné comme le plus chanceux et le plus heureux pour toute l'année.
Et pour obliger les enfants à bien manger, on les menace qu'il y aurait un "kamoum" ou "ghoul" nommé "lamassa", qui viendrait au milieu de la nuit les emmener au bord de l'oued pour remplir leur ventre de cailloux pour celles et ceux qui n'ont pas bien rempli leurs panses.
Chez toutes les familles, c'est la première coupe de cheveux pour les petits garçons. Ainsi, l'homme le plus âgé de la famille se charge de cette mission pour que le petit vive aussi longtemps que son "vieux coiffeur", nous dit-on. Et comme ce jour représente aussi le dernier jour de l'an qui s'achève (dernier jour de Dejanber), on se doit de sacrifier un coq fermier, et toute la famille se retrouve autour d'un couscous bien garni au poulet agrémenté de morceaux de viande séchée (guedid), sans oublier les belles histoires (m'hajiate) des grands-mères et grands-pères pour rendre éternelles les coutumes et pour ne pas oublier nos racines.
Une petite virée à l'université Amar-Thelidji, les étudiants et professeurs approchés nous ont indiqué qu'il est temps de dépasser définitivement le stade de la revendication pour emprunter celui de la mise en œuvre pratique de la réappropriation de notre identité millénaire sur le terrain.
B. A
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