A l'issue de leurs entretiens avec le président Marzouki, les deux ministres ont réitéré l'appui politique et économique de l'Europe à la Tunisie qui est, selon M. Fabius, un "un exemple" à suivre pour ce qui est de la voie empruntée sur le plan de la démocratie et de la justice transitionnelle. Les ministres français et allemand des Affaires étrangères (Laurent Fabius et Frank Walter Steinmeier) sont arrivés jeudi à Tunis, pour une visite conjointe de deux jours en Tunisie. Officiellement, ils sont venus apporter le soutien de l'Union européenne à la Tunisie afin qu'elle persévère dans la voie empruntée, à savoir celle du dialogue et la démocratie pour aboutir un compromis sur les élections présidentielle et législatives, compromis qui fait l'objet, actuellement, du débat de l'assemblée nationale constituante (ANC). Le ministre français, qui avait effectué, avec son homologue allemand, des visites en Moldavie et en Géorgie, a, en effet, déclaré que ce "déplacement conjoint illustre la volonté franco-allemande de renforcer la coopération de l'Union européenne pour que son voisinage soit un espace de stabilité, de prospérité et de sécurité". Cela laisse supposer que les entretiens du couple franco-allemand avec le président de la République, Moncef Marzouki, le chef du gouvernement, Mehdi Jomaa, et le président de l'ANC, Mustapha Ben Jaafar, ne seraient pas sortis du cadre de la lutte contre le terrorisme et de l'aide matérielle qu'attend la Tunisie de ses partenaires européens pour relancer son économie et pour, bien entendu, parfaire sa lutte contre la contrebande et le terrorisme, autant de fléaux qui retardent son décollage. Par ailleurs, les deux ministres venant de pays qui veillent au respect des droits de l'homme ont programmé des rencontres avec des représentants de la société civile. A l'issue de leurs entretiens avec le président Marzouki, les deux ministres ont réitéré l'appui politique et économique de l'Europe à la Tunisie qui est, selon M. Fabius, un "un exemple" à suivre pour ce qui est de la voie empruntée sur le plan de la démocratie et de la justice transitionnelle. On rappellera, dans ce contexte, que la France et l'Allemagne avaient fait part de leur soutien à la Tunisie lors de la cérémonie organisée, il y a trois mois, à Tunis pour fêter l'adoption de la constitution. Pour la France, cet appui a été exprimé par le président François Hollande qui a assisté, en personne, à la cérémonie. Cette visite du "couple" franco-allemand intervient au moment où la lutte contre le terrorisme dans la zone de Jebel Chaambi, à la lisière de la frontière algérienne, devient de plus en plus âpre. En effet, depuis une semaine, l'armée appuyée par des unités de la garde nationale encercle la montagne où les terroristes avaient élu refuge. Tous les moyens sont mis en œuvre pour venir à bout des éléments terroristes qui se font entendre, en osant échanger les tirs avec les unités de l'armée. A ce jour, les sources officielles n'ont pas fait état de destruction des nids des terroristes, encore moins de morts parmi eux. M K Nom Adresse email